L’attaque cybernétique sioniste qui a visé les pagers au Liban ce mardi 17 septembre 2024 a fait 12 morts dont une fillette de 10 ans et 2750 blessés, dont 200 grièvement.

Des centaines de pagers ont explosé quasi simultanément au Liban et dans certaines parties de la Syrie ce mardi après midi.  Des explosions ont été provoquées par des messages envoyés sur des pagers, déclenchant des détonations synchronisées à travers plusieurs zones, notamment la banlieue sud de Beyrouth, le sud du Liban et la Bekaa.

Parmi les victimes des membres du Hezbollah, et l’ambassadeur d’Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, semble avoir également été touché. Les blessés ont été évacués dans une centaine d’hôpitaux.

Les hôpitaux ont lancé des appels urgents à la population pour des dons de sang, car de nombreux blessés souffrent de blessures graves à l’abdomen, au visage et aux membres supérieurs, causées par la proximité des pagers lors des détonations.

En plus des mesures d’urgence sanitaire, une enquête a été lancée par le Ministère des Télécommunications libanais pour déterminer les failles dans les dispositifs de communication impliqués. L’objectif est de comprendre comment ces pagers ont été piratés et de prévenir de futures attaques.

Cet incident, qui rappelle des opérations précédentes attribuées aux services de renseignement israéliens, a mis en lumière une vulnérabilité technologique majeure. Le Ministère des Télécommunications a ordonné une enquête approfondie pour identifier la nature des failles technologiques qui ont permis de transformer ces dispositifs en armes meurtrières.

Les premiers rapports évoquent un potentiel piratage ou l’utilisation d’un spyware sophistiqué pour surcharger les pagers et déclencher les explosions. Les experts analysent également d’éventuelles connexions avec des méthodes précédemment employées par Israël dans des assassinats ciblés.

Face à la gravité de la situation, le ministre de la Santé Firas Abiad a été chargé de coordonner les efforts de secours.

Cette attaque, sans précédent par son ampleur et sa sophistication, marque un tournant dans l’utilisation de technologies de communication par l’Etat sioniste pour des actes de guerre.

Les observateurs régionaux redoutent un cycle de représailles qui pourrait dégénérer en guerre ouverte, avec des répercussions importantes pour la stabilité du Liban.

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