Le leader du mouvement de la résistance palestinienne le Hamas, Yahia Sinwar, est tombé ce jeudi en martyr lors de combats avec des troupes d’élite de l’armée sioniste à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a annoncé le mouvement.

Connu sous le nom d’Abou Ibrahim, le chef politique du mouvement est mort dans une confrontation acharnée dans le quartier de Tel Al-Sultan, à Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne, dans la nuit du 16 au 17 octobre.
Il était en compagnie de deux autres combattants des Brigades Al Qassam.

Sinwar 61 ans, a succédé à la tête du mouvement à Ismail Henniyeh tué dans un attentat sioniste à Téhéran le 31 juillet dernier.

Il est sorti des prisons sionistes  après y avoir passé près de 23 ans, pour se rendre dans la bande de Gaza.
Fidèle aux idéaux de combat jusqu’à la libération, comme tous les dirigeants de la résistance avant lui, il est tombé en martyr au milieu de son peuple avec ta tenue militaire brandissant son fusil et affrontant les forces d’occupation à Rafah.

La volonté de Sinwar d’endurer la souffrance, à la fois pour lui-même et pour le peuple palestinien a commencé lorsqu’il a contribué dans  l’échange de 1 027 prisonniers palestiniens, dont lui-même, contre un soldat israélien enlevé à Gaza en 2011, un enlèvement du Hamas.

Ceux qui le connaissent ont affirmé que sa détermination avait été façonnée par une enfance pauvre passée dans les camps de réfugiés de Gaza suivie de 22 ans de prison et auparavant  le temps passé à Ashkelon, la ville que ses parents d’où ils se sont enfuis après l’invasion des groupes terroristes sionistes en 1948.

Il était aussi réputé pour la force de ses convictions et l’insistance sur l’objectif sont à la base de sa détermination. Il était quelqu’un d’austère qui se contentait de peu.

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