Au 381ème jour de l’agression contre Gaza, l’armée sioniste intensifie ses bombardements destructeurs, ciblant les habitations à l’ouest du camp de Jabalia et dans plusieurs zones du nord de la bande de Gaza. Les familles, piégées par les bombardements incessants, crient désespérément à l’aide, au moment où le gouvernement sioniste refuse encore une fois la demande de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) pour l’évacuation des civils. 

Les forces d’occupation terroriste maintiennent un siège inhumain sur des dizaines de milliers de Palestiniens, coincés dans leurs foyers au nord de l’enclave, où l’accès à la nourriture, à l’eau et aux médicaments est dramatiquement entravé depuis plus de deux semaines. La situation est d’une gravité extrême, des individus se retrouvent isolés, incapables de fuir un environnement devenu mortel.

La détresse humanitaire est exacerbée par le refus d’Israël d’autoriser les opérations de sauvetage humanitaire. Enas Hamdan, porte-parole de l’UNRWA, révèle que les demandes d’évacuation des personnes coincées sous les décombres, suite aux frappes israéliennes, ont été systématiquement rejetées. « Le renforcement du siège de Jabalia et du gouvernorat du nord de Gaza rend la situation de plus en plus périlleuse », souligne-t-elle, alertant sur les millions de civils exposés au danger imminent.

Les hôpitaux, déjà saturés, subissent maintenant les conséquences collatérales des bombardements, deux des trois établissements de santé restants dans le gouvernorat du nord de Gaza, Al-Awda et l’hôpital indonésien, ont été directement ciblés, aggravant une crise humanitaire déjà critique. « Des patients meurent en raison de coupures de courant et d’un manque de fournitures », déplore-t-elle, alors que le besoin urgent d’évacuation des blessés demeure sans réponse.

La situation des Palestiniens déplacés est dramatique. Avec la fermeture de plusieurs centres d’hébergement, les civils n’ont d’autre choix que d’affronter la faim et la terreur, alors que les services de base, y compris ceux fournis par l’UNRWA, sont interrompus.

Depuis le début de l’agressionb sioniste le 7 octobre 2023, les chiffres sont accablants, plus de 142.000 Palestiniens ont été tués ou blessés, la majorité étant des femmes et des enfants, et des milliers d’autres sont portés disparus. Ce tableau tragique se dessine sous le regard complice du monde entier, ignorant les résolutions de l’ONU qui demandent la fin immédiate de cette agression.

Alors que les bombardements se poursuivent, notamment sur le camp de Jabalia, la destruction des infrastructures et des maisons des Palestiniens accuse un lourd tribut humain. Les témoignages de Wafa parlent de nettoyage ethnique, une réalité que beaucoup choisissent de tourner la tête.

Dans la Cisjordanie occupée, la violence s’intensifie également. Des colons extrémistes, soutenus par l’armée, continuent leurs attaques contre les Palestiniens, s’attaquant à des sites archéologiques et occupant des terres cultivées. 

Selon un rapport, plus de 9600 hectares de terres ont été confisquées depuis le début des hostilités, transformées en zones militaires fermées. 

Plus de 40.000 habitants touchés par les démolitions 

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires dans le territoire palestinien occupé (OCHA) a indiqué hier que plus de 40.000 Palestiniens d’El Qods occupée ont été touchés par les démolitions exécutées par les autorités sionistes depuis le 7 octobre 2023.

Les données de l’OCHA révèlent que les autorités sionistes ont démoli 226 maisons et structures à El Qods, entraînant le déplacement de 621 Palestiniens et impactant 40 767 autres.

Parmi les structures démolies, on compte 125 maisons habitées, 28 logements inhabités, 39 structures qui fournissaient des moyens de subsistance et 34 installations agricoles. 

Les démolitions ont eu lieu dans 24 villes et quartiers d’El Qods, la plus forte concentration se trouvant à Jabal al-Mukaber, où 37 maisons et structures, dont 21 maisons habitées, ont été démolies.

Viennent ensuite Silwan, au sud de la mosquée Al-Aqsa, avec 31 structures, dont 21 habitations. Les autres zones touchées sont Al-Walaja, Beit Hanina, Isawiya et divers quartiers d’El Qods.

Depuis 1967, les autorités d’occupation s’efforcent de consolider leur contrôle sur la ville sainte par des actions unilatérales qui violent le droit international.

Ces actions visent à modifier le paysage démographique, religieux et historique d’El Qods. Elles comprennent des saisies de terres et de maisons à des fins de colonisation, des restrictions sur la construction et des démolitions de maisons.

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