L’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediène (USTHB) de Bab Ezzouar a abrité la finale de la 3e édition de la Coupe d’Algérie de robotique « Algeria Robot Cup », organisée par le Club scientifique de la faculté de génie électrique (CELEC). Trois équipes innovantes de jeunes talentueux ont été primées pour avoir conçu des robots utilisables dans la lutte contre la pollution marine.

L’équipe « Ilyes » de l’USTHB a décroché la première place, empochant ainsi une somme de 200 000 DA. La deuxième est revenue à l’équipe « Thunders » de l’école nationale polytechnique, qui a gagné un chèque de 100 000 DA, enfin la troisième place a été remportée par l’équipe « Nabtakir » de la wilaya de Ghardaïa, remportant ainsi une somme de 50 000 DA. Ce grand rendez-vous du génie et de l’innovation se veut être la rampe de lancement pour l’utilisation des nouvelles technologies et leur intégration dans le développement de l’économie nationale, estiment les organisateurs de l’événement.

A cette occasion, le recteur de l’USTHB a indiqué que l’université de Bab Ezzouar est heureuse de la contribution du club scientifique CELEC du département de génie électrique dans la promotion du développement des sciences et des technologies. Il a exprimé sa fierté du CELEC, qui est, selon lui, un des plus actifs du pays et est une source de fierté pour ses activités de promotion de la science qui s’étend, à présent, sur l’ensemble du territoire national en encourageant l’esprit d’initiative. Il a noté que, même sur le plan international, le club ainsi que d’autres équipes algériennes se distinguent lors de compétitions.

Le président du club scientifique, Moncef Zakaria Belaid, a insisté sur l’importance du thème de ce concours scientifique, avant de présenter des explications exhaustives sur le fonctionnement des robots spécialement conçus pour la collecte des déchets marins.

Il a souligné l’intérêt porté à ce concours. « Le nombre de participants a augmenté et on a même ouvert la compétition au public qui s’intéresse de plus en plus à ce domaine, contrairement à la première édition, l’année dernière, dont le défi était de trouver des solutions à des problèmes industriels », selon les organisateurs du concours qui notent que « le concept de cette édition est nouveau pour le public ainsi que pour les participants ».

Pour sa part, le doyen de la Faculté de génie électrique, Kamel Boudjit, a estimé que ce concours est « une opportunité pour encourager les jeunes Algériens à l’innovation dans le domaine de la technologie et des robots ». Il a exprimé sa gratitude pour le soutien et l’accompagnement continu du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dirigé par le Professeur Kamel Baddari, qui reflète l’ampleur de son engagement à favoriser un environnement éducatif et de recherche qui encourage l’innovation pour construire un avenir prometteur.

Les équipes qualifiées pour le tour final ont été soumises à une évaluation minutieuse par le jury composé de quatre membres. Ils ont expliqué que la compétition est basée sur un cahier des charges ambitieux, arrêté par le club CELEC, et qui comprend une série de challenges, tels que la construction de deux robots différents, par équipes et des tâches spécifiques.

Le jury prendra en considération le respect du design, des dimensions et autres normes, en sus du respect des fonctionnalités fixées par le cahier des charges. Le concours est basé, également, sur l’apport du projet sur le plan industriel.

Cette initiative doit relever le challenge qui consiste à concevoir un robot polyvalent et robuste, capable de surmonter divers défis sur trois types de terrains distincts, à savoir le sable, des surfaces graviers et environnement aquatique. Chaque robot doit naviguer et accomplir des tâches spécifiques sur ces terrains variés, tout en affrontant un robot adverse. L’objectif est de collecter un maximum de points lors du premier tour pour accéder aux prochains tours et, finalement, remporter le challenge.

Au total, 180 participants, divisés en 40 équipes, ont pris part à la première phase lancée au mois d’avril dernier. 90 participants, divisés en une quinzaine d’équipes, ont été sélectionnés pour prendre part à la finale.

Il faut rappeler que le club, fondé en 1987, a la vocation d’encourager l’innovation et le développement technologique par le biais de l’organisation régulière de manifestations à caractère scientifique.

 

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