Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a renouvelé, ce mardi à Nouakchott, l’engagement de l’Algérie pour le développement du secteur de l’éducation et de la jeunesse en Afrique.

Intervenant à l’occasion de sa participation aux travaux de la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité, le président Tebboune a souligné que « l’Algérie n’a pas lésiné sur les moyens pour élever le niveau de l’éducation et de l’enseignement dans notre continent, car nous recevons 6 000 étudiants issus de plusieurs pays africains ».

Le chef de l’Etat a également annoncé la disponibilité d’offres de formation et d’enseignement au profit de 65 000 jeunes Africains, dans différentes spécialités en Algérie. « Je m’engage à augmenter ces chiffres dans le cadre des missions de l’Agence algérienne pour le partenariat africain et sur la demande des pays du continent », a-t-il assuré.

Le président de la République a indiqué que « l’enseignement dans notre Continent africain connaît une situation difficile, caractérisée d’une hausse significative des enfants non scolarisés et par le manque de moyens ». Il a ajouté : « En Algérie, l’enseignement est constitutionnel, obligatoire et gratuit. Nous avons aujourd’hui plus de 12 millions d’élèves scolarisés en Algérie. Le taux des enfants scolarisés âgés de 6 ans est de 100 %. »

Le président Tebboune a assuré, dans son intervention, que l’Algérie a accordé aux enseignants un statut particulier, affirmant que les femmes représentent plus de 75 % du corps enseignant. « Les enseignants sont formés dans des instituts spécialisés, et en 2024, l’Algérie a décidé d’accorder aux enseignants des statuts spéciaux car il ne s’agit pas de simples fonctionnaires », a-t-il expliqué.

Concernant l’introduction des nouvelles technologies dans le système éducatif, le président Tebboune a indiqué que l’Algérie a renforcé « l’orientation vers les filières scientifiques et technologiques en créant des Ecoles supérieures pour l’intelligence artificielle et la nanotechnologie ».

Il convient de souligner que cette conférence, qui se tient sous l’égide du président mauritanien et actuellement président de l’Union africaine, Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani, a été marquée par la participation de plusieurs dirigeants africains, aux côtés de ministres, d’experts et de responsables des organismes africains dans les secteurs de l’éducation et de l’enseignement supérieur, du travail, de l’emploi et de la jeunesse. Des responsables d’autres secteurs liés au thème de la conférence, en plus des partenaires internationaux pour l’Afrique, comme la Commission de l’Union africaine et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), ont participé aux travaux de cette conférence.

Plusieurs sujets ont été abordés lors des débats, notamment l’écart entre l’éducation et le marché du travail en Afrique, ainsi que l’éducation, la révolution numérique et les transformations économiques mondiales. Cette conférence vise à évaluer les progrès réalisés par les Etats africains dans la mise en œuvre des engagements internationaux en matière d’éducation, en plus de renforcer la coopération et le financement durable, et ce à travers des mécanismes innovants pour relever les défis actuels et préparer la jeunesse africaine aux exigences du XXIe siècle.

En marge de la Conférence continentale sur l’éducation, le président Tebboune s’est entretenu, hier, avec son homologue de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye. Lundi soir, il a reçu, en sa résidence, le président de la République du Rwanda, Paul Kagame, avec lequel il a eu un entretien en tête-à-tête.

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