L’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE) a tiré, ce mercredi, la sonnette d’alarme sur les dangereuses séquelles dévastatrices pour la santé dues à l’utilisation des décorations de feuille dorée ou de brillant sur les gâteaux, appelant les citoyens à plus de vigilance et à privilégier les ingrédients naturels pour préserver leur santé et celle de leurs proches.

Depuis quelques années, les gâteaux et les desserts, plus particulièrement ceux confectionnés à l’occasion de l’Aïd et des célébrations familiales, misent sur une présentation éclatante. Communément appelés « gâteaux prestiges », ces derniers se parent de décorations spectaculaires à base de feuilles d’or ou d’agents de brillance alimentaire. Si ces éléments apportent une touche esthétique et luxueuse, leur composition chimique suscite l’inquiétude des experts.

L’APOCE insiste, dans un communiqué, sur le fait que l’attrait pour des produits brillants et luxueux ne doit pas occulter les risques qu’ils peuvent engendrer sur le long terme. D’autant plus que les réseaux sociaux et les tendances culinaires ont largement contribué à cet engouement pour des gâteaux et des desserts à l’apparence toujours plus travaillée.

Cependant, derrière ces créations sophistiquées se cachent parfois des substances dont les effets sur l’organisme sont dévastateurs. Et il est essentiel de ne pas sacrifier la santé au profit du visuel. Parmi ces éléments controversés figurent les feuilles d’or comestibles, souvent utilisées pour conférer un aspect luxueux aux gâteaux et chocolats. Bien que présentées comme inoffensives, ces fines pellicules métalliques contiennent en réalité des nanoparticules de métaux lourds susceptibles de s’accumuler dans le corps et d’induire divers problèmes de santé.

Selon les experts de l’APOCE, les feuilles d’or incorporées dans les pâtisseries renferment plusieurs composants chimiques préoccupants, tels que le dioxyde de titane (E171) et l’oxyde de fer. Ces substances sont couramment utilisées dans l’industrie alimentaire pour leurs propriétés colorantes et texturantes, mais leur innocuité est aujourd’hui remise en question par de nombreuses études scientifiques.

Risque d’Alzheimer, d’infertilité et de malformation congénitale

Le dioxyde de titane, en particulier, est un additif dont l’usage est interdit dans plusieurs pays en raison de ses effets potentiellement cancérigènes. Il est constitué de nanoparticules capables de traverser la barrière intestinale et de se diffuser dans l’organisme. Une fois dans le sang, ces particules peuvent atteindre des organes vitaux tels que le foie, les reins, le cerveau et les poumons, où elles s’accumulent progressivement.

Les risques liés à cette substance sont multiples, dont celui du développement de cellules cancéreuses. Plusieurs études ont mis en évidence son rôle dans l’apparition de lésions précancéreuses au niveau du système digestif. Il serait également responsable de troubles neurologiques. En franchissant la barrière hémato-encéphalique, ces nanoparticules pourraient favoriser des maladies neurodégénératives, comme l’Alzheimer, ainsi que des problèmes immunitaires et inflammatoires.

Outre les feuilles d’or, l’APOCE met également en garde contre l’utilisation des agents de brillance alimentaire, des substances destinées à rendre les produits plus attrayants visuellement. Ces additifs, présents dans de nombreux gâteaux et desserts, contiennent également des composants chimiques dont l’innocuité est fortement contestée.

L’oxyde de fer, par exemple, est régulièrement employé pour donner un aspect métallisé aux sucreries et pâtisseries. Or, selon plusieurs études, ce composé pourrait être impliqué dans divers troubles de santé, à l’instar de l’infertilité, de troubles hormonaux et de retard de croissance chez les enfants.

Cela pourrait aussi engendrer des mutations génétiques et des malformations congénitales. Suite à des études scientifiques, il a été constaté que l’ingestion répétée de ces additifs pourrait provoquer des anomalies au niveau de l’ADN, augmentant ainsi les risques de malformations chez le fœtus. De plus, il pourrait également avoir des effets neurotoxiques étant donné que comme le dioxyde de titane, l’oxyde de fer pourrait aussi favoriser l’apparition de maladies dégénératives comme la maladie d’Alzheimer.

Face à ces révélations préoccupantes, l’APOCE exhorte les citoyens à redoubler de vigilance dans leurs choix alimentaires. Il est recommandé d’éviter autant que possible les produits contenant ces additifs et de privilégier les gâteaux élaborés avec des ingrédients naturels qui permettent de préserver son bien-être tout en se faisant plaisir.

Par ailleurs, cette alerte relance le débat sur la nécessité d’un encadrement plus strict de l’industrie agroalimentaire. De nombreux pays ont déjà interdit ou limité l’usage du dioxyde de titane dans les produits destinés à la consommation humaine. Les autorités sanitaires sont appelées à renforcer les contrôles et à imposer des réglementations plus strictes afin de garantir la sécurité des consommateurs, afin que chaque individu puisse profiter de mets savoureux sans compromettre sa santé.

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