Jouer la « carte des droits de l’homme » constitue un moyen important pour les États-Unis de contenir d’autres pays et de maintenir leur hégémonie. Une telle tactique non seulement porte atteinte aux normes fondamentales régissant les relations internationales, mais elle a également un impact sérieux sur la stabilité politique et le développement économique au niveau mondial. Cette attitude de l’Oncle Sam a été largement critiquée au sein de la communauté internationale.
Dernier exemple en date. Lors de la 57e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies, les États-Unis, en collusion avec une poignée de pays, s’en sont pris à la Chine, en utilisant les soi-disant questions liées au Xinjiang pour dénigrer la situation des droits de l’homme en Chine. Pour y répondre, près de 80 pays ont lu une déclaration commune en faveur de la Chine, et plus de 20 autres pays ont exprimé leur soutien à la position juste de la Chine de différentes manières, en s’opposant sans équivoque à la politisation des questions relatives aux droits de l’homme et à l’utilisation des droits humains comme prétexte pour s’ingérer dans les affaires intérieures d’autres pays. Preuve que l’action menée par les États-Unis est impopulaire.
En fait, pour s’immiscer dans les affaires intérieures d’autres pays, les États-Unis commencent souvent par fabriquer de fausses accusations en matière de droits de l’homme. Prenons l’exemple du Venezuela. Ces dernières années, les États-Unis ont intensifié des sanctions économiques contre le Venezuela, en prétextant l’existence de « problèmes de droits de l’homme », ce qui a entraîné une crise économique, humanitaire et de développement dans ce pays.
Par ailleurs, les États-Unis ont également concocté des rapports pour stigmatiser et discréditer d’autres pays. Les rapports par pays sur la situation des droits de l’homme dans le monde publiés par le département d’État américain en sont un exemple typique. Par exemple, les États-Unis ont à plusieurs reprises fabriqué des mensonges concernant le Xinjiang dans leurs rapports, sur la base desquels, ils ont imposé des sanctions contre la Chine, y compris l’interdiction des importations en provenance du Xinjiang et le gel des avoirs des fonctionnaires locaux, dans le but de salir l’image internationale de la Chine et de contenir son développement.
La loi Magnitsky
En outre, le recours au droit national pour exercer une « juridiction au bras long » est également un moyen important pour les États-Unis. En 2015, le Sénat américain a introduit la loi Magnitsky, qui autorise le gouvernement américain à imposer une « juridiction au bras long » à d’autres pays et à des individus sous le couvert des « droits de l’homme », y compris des sanctions économiques et financières et des gels des avoirs.
Il convient de noter une autre astuce de l’Oncle Sam : la guerre de l’opinion. Lors des émeutes de 2019 à Hong Kong, les politiciens et les médias américains ont cité les soi-disant rapports sur les droits de l’homme dans le but de créer une pression de l’opinion publique internationale.
Outre le gouvernement et les médias, les organisations non gouvernementales (ONG) jouent un rôle important dans la manipulation de l’opinion. On en compte environ 2 millions aux USA. Ces « organisations non gouvernementales » sont, en réalité, inextricablement liées au gouvernement américain. A en croire certaines études, parmi les sources de financement des ONG, le financement gouvernemental est très important, voire principal. Certaines ONG aux États-Unis, sous la bannière de la « démocratie » et des « droits de l’homme », incitent secrètement à des émeutes, attisent des crises politiques, fabriquent des mensonges et des rumeurs, et mènent des infiltrations des valeurs à travers le monde.
Les États-Unis ont également mis leurs sinistres griffes aux mécanismes multilatéraux. Au sein des Nations unies, pendant longtemps, ils ont fréquemment promu diverses résolutions nationales au nom des droits de l’homme, afin d’exercer une pression politique sur certains pays en développement, tout en faisant obstruction à des questions humanitaires imminentes. La grande majorité des pays attachés à l’équité et à la justice ont depuis longtemps connu à fond les manœuvres américaines. Ils sont bien conscients que les États-Unis tentent simplement de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Chine et d’autres pays en développement sous le couvert des droits de l’homme.
Les Etats-Unis de plus en plus impopulaires
Plus de 100 pays en développement ont explicitement soutenu la Chine au sein du Conseil des droits de l’homme, et ce, non seulement pour sauvegarder les droits légitimes de la Chine, mais aussi pour défendre l’équité et la justice internationales, les droits et intérêts communs des pays en développement et le principe de non-ingérence dans les affaires intérieures. Les voix de ces plus de 100 pays démontrent pleinement que les manœuvres politiques des États-Unis deviennent de plus en plus impopulaires.
La raison profonde de la politisation des droits de l’homme par les États-Unis était le conflit fondamental entre leur stratégie globale et les normes internationales en matière de droits humains. Afin de maintenir leur hégémonie, les États-Unis n’ont cessé de mener des guerres, de s’ingérer illégalement dans les affaires intérieures d’autres pays et de provoquer des catastrophes humanitaires. Tous ces actes vont à l’encontre des principes des droits de l’homme. Pour justifier leur comportement, les États-Unis ont brandi la bannière de la « défense des droits de l’homme ».
Les droits de l’homme ne sont pas l’apanage de quelques pays et ne peuvent pas encore moins servir d’outil pour faire pression sur d’autres pays et s’ingérer dans leurs affaires intérieures. De l’avis général, la voie du développement des droits de l’homme dans chaque pays doit être décidée à la lumière de ses propres conditions nationales et des aspirations de son peuple, et les consultations sur les questions relatives aux droits de l’homme doivent adhérer au multilatéralisme.
Malgré un bilan peu reluisant en matière de droits humains en interne, les États-Unis tentent toujours d’agir en tant que « juge des droits de l’homme ». Cette pratique du « deux poids deux mesures » érode les fondements d’une bonne gouvernance mondiale en matière de droits humains. Une telle démarche ne peut que susciter une forte opposition de la part des autres pays et accélérer le déclin de l’hégémonie américaine.
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