Rami Nator, originaire de Qalansuwa en Palestine occupée, a mené ce dimanche matin une opération héroïque visant la station de bus de la base militaire sioniste « Galilot » près de Tel-Aviv, au centre de la Palestine occupée. Cette opération visait la base principale du renseignement israélien, où se côtoient les opérateurs du Mossad et de l’unité 8200 de l’armée d’occupation sioniste. Rami a percuté avec son camion la station de bus à la sortie de cette base militaire stratégique pour l’ennemi, faisant plus de 50 blessés parmi les soldats sionistes, dont 15 dans un état critique. 

Le palestinien a tenté par la suite de mener une attaque au couteau après l’impact de son véhicule. Sa tombée en martyr, conséquence de la riposte des colons présents sur les lieux, met en lumière une spirale de violence où chaque acte de résistance engendre des représailles brutales, souvent sans possibilité de comparution devant un tribunal. Cette opération, qui n’est qu’une résultante des politiques génocidaires israéliennes, illustre la détermination et la volonté d’un peuple opprimé de faire face à des années d’occupation, d’agression et de déni des droits fondamentaux des Palestiniens.

Les actions menées par les jeunes Palestiniens s’inscrivent dans le cadre des tragédies humanitaires qui se déroulent à Gaza et en Cisjordanie. Depuis le 5 octobre courant, plus de 820 Palestiniens ont perdu la vie dans une opération de nettoyage ethnique, exacerbant une crise humanitaire déjà catastrophique. Les témoignages font état de corps gisant dans les rues, alors que des millions de Palestiniens se trouvent piégés dans des zones bombardées sans cesse, coupés de tout accès aux soins médicaux essentiels.

Les actes de résistance engendrés par cette répression ne représentent pas seulement une réponse à l’occupant, mais un cri désespéré face à des années de douleur et d’injustice. L’équation fatale de la violence appelle inexorablement à d’autres violences, plongeant la région dans un cycle sans fin, où l’urgence d’une paix durable semble s’éloigner chaque jour davantage. 

Par ailleurs, et dans la bande de Gaza, les forces d’occupation sioniste continuent d’intensifier leurs agressions, mettant en place un blocus sévère qui empêche l’entrée d’eau, de nourriture et de médicaments, et aggravant ainsi la situation affligeante. Depuis le début de l’agression en octobre 2023, plus de 42.000 civils, dont la majorité sont des enfants et des femmes, ont été sauvagement assassinés par les israéliens.

Le directeur du bureau des médias de Gaza, Ismail Thawabta, a exprimé la gravité de la situation, décrivant un tableau de destruction et de chaos. L’assaut sur l’hôpital Kamal Adwan, l’un des rares centres de soins restants, a entraîné l’arrestation du personnel médical et d’innombrables victimes, ajoutant une couche d’horreur à une situation déjà catastrophique. Le chef de l’Organisation mondiale de la santé a qualifié la situation d’ »abominable », soulignant la pénurie critique de fournitures médicales et l’accès restreint aux soins vitaux. 

Les bombardements israéliens ont ciblé ce dimanche matin une autre école abritant des Palestiniens déplacés à l’ouest de Gaza. Les forces sionistes ont bombardé l’école Salah al-Din, qui abrite des personnes déplacées à proximité du stade Palestine, à l’ouest de la ville martyre, où vivent 2,2 millions de Palestiniens. 

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