Pour paraphraser Tahar Ouettar, les martyrs étaient de retour sur scène, à Alençon, au Centre culturel algérien de Paris et aujourd’hui à Bagnolet (à L’échangeur, jusqu’au 19 octobre), par le biais de Kateb Yacine dont le comédien, Arnaud Churin, de la troupe La Sirène Tubiste, a monté «Le Cadavre encerclé», première pièce en 1954 de l’écrivain algérien qui figurera plus tard avec deux autres textes dans l’ouvrage «Le cercle des représailles». Alors qu’on commémore le 63e anniversaire de la répression du 17 octobre 1961, «Le Cadavre encerclé» nous fait remonter aux sources de la Révolution.