« N’dama » ou Regrets, tel est le titre d’un long métrage en version amazigh dont le premier coup de manivelle est prévu pour le mois de novembre prochain sur les côtes d’Azeffoun (Tizi-Ouzou) ou Béni K’sila (Béjaïa). C’est ce qu’a déclaré, ce lundi, le réalisateur de cette œuvre cinématographique, Ahcène Ould-Kaci.
Rencontré à Tigzirt, notre interlocuteur a souligné que son projet filmique a joui de l’aval du ministère de la Culture et des Arts qui participera à son financement jusqu’à hauteur de 40% de son coût total qui est d’un montant de 72 millions de DA, soit une participation financière d’un montant de 32 millions de DA.
Le reste à financer, qui est d’un montant de 40 millions de DA, soit un taux de 60%, sera assuré par l’entreprise de production privée Désert Prod. Selon notre interlocuteur, de la multitude de projets cinématographique déposés par leurs initiateurs (cinéastes), une douzaine a été retenue dont le sien (N’dama) a été retenu par la commission de sélection et de lecture du ministère de la Culture et des Arts.
De son propre aveu, Ahcène Ould-Kaci a déclaré au Jeune Indépendant qu’à l’heure actuelle, son équipe paysagiste est en train de faire des repérages pour les futures prochaines prises de vue. Les lieux de tournages prévus sont Tigzirt avec sa côte maritime, Azeffoun, avec sa côte maritime et une de ses parties boisées, Béni K’sila, avec une de ses partie forestières et maritimes et enfin Paris (France).
Dans la capitale française, la caméra prendra des vues de l’aéroport Charles de Gaulles, une clinique, un jardin public, des boulevards et avenues et surtout une partie de la Seine. La durée de tournage prévue est de 12 semaines. Neuf semaines en Algérie, plus explicitement dans les lieux indiqués ci-dessus, et trois semaines à Paris.
Le nombre de comédiens retenu se situe entre 75 et 80 dont 07 sont des Français. Quel est donc le fond de l’histoire ou quel est le message que veut transmettre le cinéaste ? Sans rentrer dans le détail, Ahcène Ould-Kaci veut traiter le sujet relatif à la harraga (exil clandestin), mais sans pour autant traiter le fait événementiel qui est la noyade et autres différents périls maritimes.
Il s’agit de mettre en lumière l’Eldorado occidental qui n’est en réalité qu’une chimère et en même temps les pratiques machiavéliques de certains personnages aussi bien algériens que français qui incitent les jeunes à la harga.
Ce machiavélisme est traduit par le mensonge, l’intérêt pour le matériel non-avoué et aussi le réveil d’un passé douloureux, mais maintenu caché pendant plusieurs années. Les circonstances événementielles provoquées par les différents antagonistes et protagonistes aboutiront à l’éclatement de la vérité et aussi le discernement du vrai du faux et de l’authentique du factice.
C’est le cas du professeur de médecine qui trouvera son poste de travail à l’hôpital et sa bien-aimée, une jeune et séduisante infirmière, qu’il a abandonnée en Algérie parce qu’il a cru, suite à une tromperie, à un meilleur salaire dans un hôpital parisien.
Plusieurs autres segments constituant la trame de cette histoire sur fond psychodramatique sont à découvrir lors de la sortie de ce film qui s’annonce d’ores et déjà prometteur.
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