L’espace de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou abrite depuis, ce samedi, la foire de l’huile d’olive et des produits dérivés, avec la participation de plus de 80 exposants issus des wilayas de Béjaïa, Bouira, Sidi Bel Abbès, Bordj Bou Arréridj, Sétif et, bien sûr, de la wilaya hôte.
Cette manifestation, qui durera jusqu’au 25 février, est organisée sous le haut patronage du wali, par la Chambre agricole (CA) et la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya, en collaboration avec la Direction de la culture et des arts (DCA).
Le coup de starter de cette manifestation, qui s’annonce prometteuse au vu des produits exposés et proposés à la vente, a été donné par le président de la chambre nationale de l’agriculture, Madjid Habli, et le représentant du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et la Pêche, le Dr Kouraba. La grandeur de ce rendez-vous est effectivement prouvée par la quantité impressionnante de l’huile d’olive exposée, ses dérivés et autres produits mécaniques en corrélation directe avec l’agriculture.
Sur ce paramètre, le premier élément à signaler est le tracteur de type TS 754 et commercialisé par la maison Tirsam. Cet engin mécanique, de petite dimension et à l’esthétique certaine, proposé à la vente, est d’un coût de 3 000 000 DA et avec une remise de 200 000 DA. Hormis son prix, que beaucoup d’avis considèrent raisonnable, le taux d’intégration algérienne est de 33%.
Cela veut dire que certaines pièces mécaniques de l’engin motorisé, d’une puissance de 75 chevaux, sont l’œuvre des ingénieurs algériens. Plus loin sur un autre stand, ce sont les outils mécaniques de l’agriculture de montagne qui sont exposés.
C’est le cas de la faucheuse motorisée et maniable à la main. Quel que soit le taux de déclivité du terrain, avec cet engin, l’opération de fauchage devient efficace. Le coût de cette auto-faucheuse est de 130 000 DA. Sur le même stand, est proposée aussi la planteuse mécanique à guide manuel. Selon l’exposante, cette machine est faite pour la plantation des produits céréaliers comme l’orge, le blé, le maïs et autres produits de la même famille que le seigle.
Concernant les produits dérivés de l’huile d’olives, ils sont surtout de nature cosmétique. C’est surtout le savon préparé à base de cette huile qui a attiré l’attention, il est proposé effectivement à la vente avec plusieurs variétés. Une exposante a proposé du savon au lait de chèvre et à base d’huile d’olive et un autre savon préparé à l’orange et la carotte à base d’huile d’olive.
Un autre exposant, qui est lui-même fabricant, a proposé du savon préparé à base du lait d’ânesse. Cet exposant a confié au Jeune Indépendant que ce savon purifie la peau et lui assure éclat. Il a indiqué, également, qu’il est très indiqué pour certaines maladies de la peau, comme l’eczéma. Quant au prix, il est à 700 DA. Ce prix est celui de fabricant, en pharmacie, le coût est plus élevé.
S’agissant de l’huile, en dépit de ses multiples variétés et qualités, elle coûte relativement chère. Le prix moyen est de 1200 DA le litre. Notons enfin que des plants d’oliviers, citronniers, orangers et autres ont fait l’objet d’exposition et de proposition à la vente par des pépiniéristes. En définitive, la nouvelle politique agricole nationale est réellement prometteuse. Il suffit juste de maintenir le respect des paramètres scientifiques qui lui sont nécessaires.
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