La rencontre, organisée au Centre international des conférences "Abdelatif Rahal" (Alger), a réuni les représentants du Parlement algérien à l'AP-OTAN et les membres des Commissions de la défense nationale et des affaires étrangères du Conseil de la nation et de l'Assemblée populaire nationale (APN), du côté algérien, et une délégation représentant le Groupe spécial Méditerranée et Moyen-Orient (GSM), la Commission sur la démocratie et de la sécurité (CDS) et la Sous-commission sur la résilience et la sécurité civile, relevant de l'AP-OTAN Cette réunion s'est déroulée en présence de chercheurs, de professeurs universitaires et de représentants de la société civile algérienne.
L'ordre du jour comprenait l'examen et le débat autour de plusieurs questions liées à l'actualité internationale, notamment la situation politique, sécuritaire et environnementale dans la région méditerranéenne, comme la décolonisation, la lutte contre le terrorisme et le crime organisé, ainsi que les défis politiques, économiques et sécuritaires dans la région sahélo-saharienne et les changements climatiques".
Il a également été question "d'examiner quatre (4) axes portant sur la transition énergétique entre sécurité et développement durable, le partenariat équilibré, la lutte contre le terrorisme et l'extrémisme, la décolonisation et la possibilité de parvenir à une approche commune pour résoudre la problématique de la migration, ainsi que la nature des défis dans le bassin méditerranéen et la région du Sahel".
A cette occasion, le président de la Commission de la défense nationale du Conseil de la nation, Aissa Naili, a affirmé que "l'Algérie, compte tenu de ses énormes capacités et ressources et de l'intérêt accordé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, est soucieuse d'établir des relations avec l'OTAN basées sur le respect mutuel, le pragmatisme et la coopération entre les deux parties".
Il a souligné la relation étroite entre la sécurité en Méditerranée et la situation au Sahel et dans la région dans son ensemble, ainsi que les défis issus de la situation instable.
Lors de cette réunion, le président du GSM, Fernando Gutierrez, et le vice-président de la CDS, Javier Maroto, ont souligné "l'importance de l'action commune pour parvenir à des solutions aux crises persistantes en Méditerranée", insistant sur "le rôle central et stratégique joué par l'Algérie pour consolider la sécurité et la paix internationales, renforcer la sécurité énergétique et lutter contre la migration clandestine sans négliger l'aspect humanitaire de la question", selon la même source.
La réunion a été marquée par un "débat riche" au cours duquel les parlementaires et les experts ont échangé "les vues sur la situation politique, sécuritaire et environnementale en Méditerranée", tout en proposant "des solutions adaptées aux données alarmantes des multiples crises régionales et internationales", conclut le communiqué.