Dans un communiqué lu à l'issue de cette rencontre par la militante des droits de l'Homme, Fatni Manar, il a été souligné que "les actes d'intimidation et les opérations d'expulsion émanant des autorités françaises à l'encontre des ressortissants algériens constituent une violation flagrante des chartes internationales et des droits de l'Homme de la part d'un pays qui prétend défendre les droits de l'Homme".
Ces mesures constituent "une violation flagrante de tous les accords internationaux garantissant la dignité humaine et les droits individuels, dont le droit à la liberté de circulation et la protection contre l'expulsion forcée", lit-on dans le communiqué, qui précise que "les pratiques des autorités administratives du ministère français de l'Intérieur sous la direction du ministre Bruno Retailleau révèlent un double jeu au service de ses intérêts personnels en prévision des prochaines élections présidentielles françaises".
Le communiqué appelle, enfin, les autorités françaises à "arrêter immédiatement les expulsions illégales des ressortissants algériens, et à garantir le respect des lois nationales et des accords internationaux".