"Le succès retentissant obtenu le 10 décembre 2016 est survenu suite à la réalisation de deux jalons marquants dans l'histoire de l'industrie pétrolière mondiale: l'Accord d'Alger, signé le 28 septembre 2016 à Alger, lors de la 170e réunion extraordinaire de la Conférence de l'Opep, et l'Accord de Vienne le 30 novembre de la même année, en Autriche, lors de la 171e réunion ordinaire de la Conférence de l'Opep", a écrit le secrétaire général de l'organisation dans un communiqué diffusé à l'occasion du 8e anniversaire de la conclusion de cet accord.
"Il y a huit ans, un groupe de producteurs de pétrole de premier plan, dont des pays membres de l'Opep et certains pays producteurs de pétrole non-Opep, ont décidé d'unir leurs forces pour faire face à l'instabilité à laquelle le marché mondial du pétrole était alors confronté, marquant ainsi le début d'un nouveau chapitre dans le multilatéralisme, la coopération internationale et l'histoire de l'industrie pétrolière", a-t-il soutenu.
En effet, le 10 décembre 2016, les pays membres de l'Opep et l'Azerbaïdjan, le Royaume de Bahreïn, Brunei Darussalam, la Guinée équatoriale, qui a ensuite rejoint l'Opep, le Kazakhstan, la Malaisie, le Mexique, le Sultanat d'Oman, la Fédération de Russie, la République du Soudan et la République du Soudan du Sud se sont réunis à Vienne pour discuter de la situation du marché mondial du pétrole et identifier les moyens possibles de rétablir la stabilité du marché, rappelle la même source.
"Ces efforts historiques et constructifs ont abouti à la mise en place d'une plate-forme unique pour faciliter la coopération et le dialogue entre ses participants la Déclaration de coopération (DoC). D'autres producteurs de pétrole non membres de l'Opep ont assisté à la réunion pour soutenir l'initiative", relève le communiqué, ajoutant que ces "efforts courageux et vitaux" ont continué à bénéficier à l'industrie dans son ensemble, à ses parties prenantes et à l'économie mondiale, comme l'a clairement démontré le ralentissement du marché causé par la pandémie de Covid-19 malgré les critiques et le scepticisme de certains intervenants de l'industrie.
Depuis sa création, la Déclaration de coopération en tant que cadre de travail commun "vise à faciliter la coopération et le dialogue, y compris aux niveaux technique et de la recherche, entre ses participants, dans l'intérêt de la stabilité du marché pétrolier".