Le président de la République avait décidé, dimanche en Conseil des ministres, de porter l'allocation touristique à 750 euros par voyageur algérien majeur et à 300 euros par voyageur algérien mineur, à compter de janvier 2025, et l'allocation du hadj à 1000 dollars par pèlerin algérien, à compter de la prochaine saison de hadj, honorant ainsi l'un de ses principaux engagements visant à améliorer les standards de bien-être, sachant qu'un décret exécutif fixant les modalités d'obtention de cette allocation sera publié ultérieurement.
A ce propos, Sofiane Mazari, responsable au sein de l'Association des banques et des établissements financiers (ABEF), a souligné que "cette augmentation substantielle de l'allocation touristique, qui a
presque septuplé, permettra aux citoyens algériens de voyager à l'étranger dans de meilleures conditions".
Pour l'économiste Boubekeur Salami, cette décision "permettra aux Algériens souhaitant voyager à l'étranger pour accomplir les rites du hadj ou dans le cadre du tourisme, des études ou des soins d'être plus à l'aise sur le plan financier".
L'expert a, dans ce contexte, insisté sur "l'importance d'accélérer lamise en place des mécanismes et cadres réglementaires nécessaires à cette opération".
Le professeur de Finances à l'Université Kasdi-Merbah (Ouargla), Slimane Nacer, a, lui aussi, salué cette décision qui, a-t-il dit, "une fois appliquée, sera une bouffée d'oxygène pour les voyageurs algériens, notamment les touristes, dans la mesure où cette allocation couvrira une importante partie des dépenses de leur séjour à l'étranger".
De plus, "cette décision n'impactera pas l'économie nationale ni les réserves de changes", a-t-il soutenu, soulignant la nécessité de redoubler d'efforts dans la diversification des exportations hors
hydrocarbures pour faire entrer des devises.
Pour sa part, l'économiste Houari Tigharsi a estimé que "l'augmentation conséquente de cette allocation est de nature à réduire la pression sur les citoyens souhaitant voyager à l'étranger".