Les travaux de cet évènement, organisé par le Centre national d'études d'information et de documentation sur la famille, la femme et l'enfance (CNEIDFFE), sous la tutelle du ministère de la Solidarité nationale, en collaboration avec le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (CREAD), et l'Université d'Alger 2 "Abou El Kacem Saâd Allah", ont porté sur l'exploration de nouveaux mécanismes permettant de renforcer la contribution de la femme à l'investissement et de définir les nouveaux enjeux en vue de lui permettre d'accéder au monde de l'entrepreneuriat.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, Mme Mouloudji a mis en avant les mécanismes mis en place par le secteur pour renforcer le rôle économique de la femme, tels que "l'encouragement des femmes aux foyers et des femmes rurales à adhérer au processus de production nationale via les différents mécanismes en bénéficiant des divers services offerts par les organes de l'Etat en matière de soutien et d'accompagnement des petites entreprises et de l'entrepreneuriat féminin, conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer le rôle de la femme dans le développement économique du pays, notamment la femme rurale".
Elle a également mis l'accent sur l'importance "d'accompagner la femme et de prendre en charge ses préoccupations et attentes, lui permettant ainsi de se rapprocher des instances compétentes en lien avec les différents programmes, via les agences nationales concernées par la prise des mesures adéquates pour elle".
Mouloudji a, dans ce contexte, mis en avant les efforts de l'Etat en matière d'emploi de la femme et de son autonomisation économique, notamment à travers l'adoption d'une politique d'emploi qui repose sur la parité et l'égalité des chances pour tous, tant en ce qui concerne l'accès aux postes que l'égalité des salaires.
La ministre s'est aussi félicitée du processus d'encouragement de l'accès des femmes au monde du travail, qui a été renforcé par nombre de programmes et de mécanismes nationaux relatifs au financement des start-up et des micro entreprises, notamment la création d'un ministère chargé de ces dernières, outre l'Agence nationale de l'auto-entrepreneur (ANAE) et les incubateurs universitaires.
De son côté, le directeur du CREAD, Ahmed Zekane, a salué "la présence remarquable de la femme dans tous les domaines sociaux et économiques, à travers les œuvres de recherches, l'entrepreneuriat et la participation à la création de la richesse, soulignant qu'elle était désormais un véritable entrepreneur accompli.
Pour sa part, le président de la Conférence, Mohamed Hadidi, a mis en exergue le rôle de la femme dans "la création de la richesse, ainsi que son implication dans le domaine économique", mettant l'accent sur l'importance de "la transition numérique dans l'offre et la commercialisation de ses produits".