Lors de cette conférence organisée dans le cadre de la 27e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA), le Pr. Slimane Aradj, doyen de la Faculté des sciences politiques et des relations internationales (Université d'Alger 3), a indiqué que la Palestine était présente à toutes les occasions algériennes et que les relations entre les peuples algérien et palestinien "ne sont pas conjoncturelles, ni basées sur des intérêts", mais qu'elles sont "profondément ancrées dans l'histoire", ajoutant que la cause palestinienne "reste celle de toute la Nation arabe et que la lutte pour la Palestine ne s'arrêtera jamais".

Pour sa part, le chercheur en patrimoine palestinien, Bajis Ibrahim, a souligné que le peuple palestinien "puise son inspiration dans la glorieuse Révolution algérienne pour défendre sa terre, et qu'il existe un intérêt mutuel entre Palestiniens et Algériens depuis de longues années".

De son côté, la docteure Amina Mahmoud Abu Hatab, du ministère palestinien de l'Education et de l'Enseignement, a fait savoir que la relation entre la Palestine et l'Algérie "n'est pas née d'aujourd'hui, mais elle est le résultat d'accumulation de faits et de subtilités historiques", et que l'Algérie, "depuis son indépendance, n'a jamais oublié la cause palestinienne".

Dans le même contexte, le représentant de l'ambassadeur de l'Etat de Palestine en Algérie, Sayf Eddine al-Asl, a affirmé que les peuples algérien et palestinien "entretiennent une relation solide et partagent un héritage culturel et spirituel commun, ainsi qu'une expérience similaire face au colonialisme".

Au terme de la conférence, les participants ont appelé à actualiser les contenus pédagogiques liés à la cause palestinienne, notamment en cette conjoncture, estimant que c'est "priorité arabe à concrétiser sous forme de résolution adressée à tous les pays arabes", sur fond du génocide systématique commis par l'entité sioniste contre le peuple palestinien visant à étouffer la cause palestinienne.