Ainsi, les participants à l'atelier "Ethique, relations professionnelles et formation dans le secteur cinématographique" ont débattu autour des solutions proposées pour établir un cadre de travail "transparent et clair" qui puisse, favoriser un environnement professionnel décent, préserver les droits de toutes les parties concernées et développer un cadre réglementaire garantissant des relations professionnelles saines dans le secteur du cinéma, soulignant, pour ce faire, la nécessité d'élaborer un ensemble de mesures et de mécanismes juridiques visant à assurer la transparence et accroître la sensibilisation juridique chez les professionnels du secteur.
Les participants à l'atelier, "Numérisation, technologie et préservation du patrimoine cinématographique", ont, de leur côté, discuté des voies et moyens pour accélérer la numérisation des archives cinématographiques algériennes, visant ainsi à assurer et faciliter leur préservation et leur disponibilité, ainsi que de la modernisation des outils technologiques utilisés dans la production et au-delà, et de la préservation numérique, soumettant à des débats d'échanges fructueux, la faisabilité d'une stratégie claire et la possibilité d'élaboration de méthodologies capables d'accélérer la numérisation du patrimoine cinématographique algérien.
Lors de cette deuxième journée des Assises nationales sur le cinéma, une conférence de dialogue sur les "Expériences internationales dans le domaine du développement des industries cinématographiques" a également été organisée, durant laquelle ont été présentées les expériences de différents pays comme l'Algérie, le Canada, l'Italie et l'Egypte en matière d'utilisation de l'intelligence artificielle et de diverses technologies modernes dans la production, la distribution des œuvres cinématographiques et la préservation des archives.
Cinq ateliers avaient été organisés hier dimanche, dans le cadre des travaux de la première journée de ces assises, qui ont notamment porté sur "l'économie et le financement du cinéma", "la gouvernance et le cadre réglementaire et organisationnel du cinéma", "l'éthique, les relations professionnelles et la formation", et "le public et la distribution des œuvres cinématographiques", ainsi que "la numérisation, la technologie et la préservation du patrimoine cinématographique".
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait affirmé, lors de l'ouverture de ces assises, l'intérêt accordé par l'Etat à la culture et à l'activité audiovisuelle afin de répondre aux attentes des créateurs et intellectuels dans le domaine de l'industrie cinématographique, avant d'ajouter que l'industrie cinématographique "doit retrouver son éclat et s'inspirer de son capital réalisé par une génération pionnière parmi les artisans du 7e art dans les années 1970".
Le président de la République a appelé aussi les différents acteurs participant à ces assises "à définir les contours de l'avenir du cinéma algérien, à travers des idées et des visions novatrices qui feront de cette industrie un miroir culturel reflétant la personnalité algérienne et l'identité nationale".
Le président de la République a également affirmé, que "l'Algérie s'est lancée dans une dynamique de développement pionnière, et qu'il était temps que la culture en soit le couronnement", se disant "favorable à toute proposition pour la création d'une instance nationale élue chargée de la gestion du cinéma".
Ces assises nationales sur le cinéma s'inscrivent dans le cadre d'une vision nouvelle, globale et participative qui s'alignent sur les aspirations nationales et répondent aux défis du secteur cinématographique contemporain, et ce, en présence des différents acteurs du monde du cinéma, en vue d'élaborer une feuille de route opérationnelle à même de franchir des pas tangibles vers la mise en place d'une industrie cinématographique moderne et concurrentielle.
Les recommandations des différents ateliers sanctionneront les travaux des commissions des assises nationales sur le cinéma qui prendront fin durant l'après-midi de leur deuxième et dernière journée.