Dans une déclaration à l'APS, la présidente du Conseil suprême international des organisations de la société civile, Intissar Al-Quleib, a "profondément déploré la décision de Paris qui transgresse la légalité internationale et sape le droit des peuples à l'autodétermination, d'autant que le Sahara occidental est inscrit sur la liste des territoires non autonomes de l'ONU".
Mme Al-Quleib a souligné que "la décision du gouvernement français est dépourvue de tout fondement juridique ou historique, mais il s'agit, plutôt, d'une position partiale en faveur de l'Etat d'occupation marocain, qui refuse d'organiser un référendum d'autodétermination, comme convenu entre les deux parties du conflit en 1991".
Partant, le Conseil appelle les gouvernements du monde à "soutenir la cause sahraouie et de faire pression sur l'Etat d'occupation pour le contraindre à se plier au Droit international en vue de la décolonisation de la dernière colonie africaine".