Ghaza: l'OMS préoccupée par la difficulté d'atteindre les civils dans le nord

GHAZA - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé, mardi, son inquiétude face à la violence croissante contre les civils palestiniens et au manque d'accès au nord de Ghaza, qui est témoin du génocide sioniste pour le 18e jour consécutif.

Via un communiqué, l'OMS a déclaré : "Nous sommes préoccupés par l'augmentation de la violence (sioniste) et par la difficulté d'atteindre les civils dans le nord de Ghaza".

Elle a exprimé sa "profonde inquiétude" quant à la sécurité des patients et des agents de santé en raison des déplacements forcés et des intenses attaques sionistes, notamment contre les hôpitaux Kamal Adwan, indonésien et Al Awda dans le nord de Ghaza.

Il est à noter que les trois hôpitaux sont les seuls qui restent dans le nord de Ghaza et fonctionnent partiellement en raison du manque de carburant, de réserves de sang et de fournitures médicales, en plus des attaques en cours.

L'organisation a appelé à "prendre toutes les mesures possibles pour protéger les civils et les services de santé, y compris les patients, le personnel soignant, les hôpitaux et les ambulances".

Elle a souligné que la violence sioniste croissante dans le nord de Ghaza "empêche les missions d'aide humanitaire de livrer de la nourriture et des fournitures médicales".

Et d'ajouter: "Au cours de la première quinzaine d'octobre, une seule des 54 missions des Nations Unies affectées au nord de Ghaza a obtenu l'autorisation d'entrer".

Le 6 octobre, l'armée d'occupation a lancé un bombardement sans précédent du camp, de la ville de Jabalia et de vastes zones du gouvernorat du nord de la bande de Ghaza faisant 640 martyrs.