Le ministère a expliqué, dans un communiqué, qu'il "prend avec beaucoup de sérieux l'escalade quotidienne des incursions de colons extrémistes dans la mosquée Al-Aqsa et l'escalade de leurs rituels talmudiques dans ses cours".

Le département a souligné que ces "incursions provocatrices sont menées avec la protection officielle de la police d'occupation et avec le soutien, l'appui et le parrainage du gouvernement (sioniste)".

La diplomatie palestinienne a déclaré qu'il s'agit d'une "tentative de transformer ces scènes en une réalité tangible et familière en raison de sa répétition quotidienne, dans le but d'accélérer les épisodes de sa division jusqu'à ce que la mosquée soit démolie".

Le ministère des Affaires étrangères a estimé que le gouvernement sioniste et ses membre extrémistes "modifient délibérément la réalité historique et juridique de la mosquée (...), d'une manière qui s’inscrit dans le cadre de la guerre de génocide et de déplacement".

Troisième lieu saint de l'Islam, la mosquée d'Al-Aqsa subit des actes de profanation au quotidien par les colons et agents de la police sionistes. Mais la fréquence des assauts dans la mosquée a augmenté depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle l'entité sioniste a lancé sa guerre génocidaire contre la bande de Ghaza.

Le Département des Waqfs islamiques à El Qods a déclaré dans un communiqué que 774 colons ont pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa, mardi matin.

Dimanche, 1 780 colons ont pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa dans la matinée et l'après-midi, selon le même département.