"Cette décision équivaut à un jugement confisquant l'avenir de millions de Palestiniens et représente le dernier épisode d'un plan continu de l'entité sioniste depuis des années, visant à éliminer le rôle de l'Agence, à tenter de détruire sa réputation internationale et à tarir ses sources de financement", a souligné Abou Al-Gheith, dans un communiqué de presse repris par l'agence de presse palestinienne Wafa.
Il a ajouté que "cette décision constitue un dangereux précédent au niveau international", notant que "l'entité sioniste n'avait pas créé l'UNRWA pour interdire son travail, mais qu'elle avait été créée par une résolution de l'ONU en 1949, et que la responsabilité de sa préservation revenait donc à l'Assemblée générale des Nations unies".
La Palestine a, pour rappel, condamné lundi la loi votée par le parlement sioniste visant à interdire les opérations de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens.
"Nous rejetons et condamnons cette décision, en soulignant qu'elle enfreint le droit international et défie les résolutions de légitimité internationale des Nations unies", a indiqué, dans un communiqué, Nabil Abu Rudeineh, porte-parole officiel de la présidence palestinienne.
L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a dénoncé lundi le vote "scandaleux" par le Parlement sioniste d'une loi interdisant ses activités dans le pays, malgré les objections des Etats-Unis et de l'ONU.
"Il est scandaleux qu'un pays membre des Nations unies cherche à démanteler une agence de l'ONU qui s'avère être le principal acteur des opérations humanitaires en Palestine," a déclaré la porte-parole de l'UNRWA, Juliette Touma, citée par des médias.