M. El Ghazouani a indiqué, dans une allocution lors de l'ouverture des travaux de la conférence, tenue à Nouakchott avec la participation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, que "la conférence continentale de Nouakchott est une occasion d'échanger des points de vue sur les défis les plus importants auxquels est confronté le système éducatif, en termes de programmes d'études et de formation, ainsi que d'élimination des disparités et de l'influence, mais aussi du financement et de la qualité".
Le président mauritanien a exprimé le souhait des présidents africains de voir "les résultats de la conférence éclairer la voie de l'éducation dans l'acquisition des compétences, améliorer les conditions de travail des enseignants, augmenter les niveaux d'investissement et renforcer les entreprises".
M. El Ghazouani a souligné que les niveaux d'éducation sur le continent demeuraient encore "très bas", soutenant que cette situation est aggravée par une "pénurie d'enseignants sur le continent".
Les participants à cette conférence, organisée en partenariat entre la Commission de l'UA et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), aborderont, deux jours durant, plusieurs thèmes, notamment le fossé entre l'éducation et le marché du travail en Afrique, l'éducation et la révolution numérique et les mutations économiques mondiales.
Cette conférence vise également à évaluer les progrès réalisés par les Etats membres de l'UA dans la mise en œuvre des engagements internationaux en matière d'éducation, en particulier le quatrième Objectif de développement durable et la Stratégie continentale de l'éducation pour l'Afrique.
Il s'agira également de renforcer la coopération et le financement durable à travers des mécanismes innovants pour relever les défis actuels et préparer la jeunesse africaine aux exigences du XXIe siècle.