La Ligue arabe salue la résolution sur les obligations de l'entité sioniste concernant l'aide humanitaire à Ghaza

LE CAIRE - La Ligue des Etats arabes a salué le vote à l'Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) en faveur d'une résolution demandant à la Cour internationale de Justice (CIJ), un avis consultatif concernant les obligations de l'entité sioniste de faciliter l'acheminement de l'aide au peuple palestinien fournie par des pays et des groupes internationaux y compris les Nations Unies.

Le Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes, Ahmed Aboul Gheit, a salué "le vote de 137 pays à l'Assemblée générale des Nations Unies en faveur d'un projet de résolution appelant la Cour internationale de Justice à rendre un avis juridique concernant les accusations de l'entité sioniste contre l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), et des décisions des autorités d'occupation interdisant son travail dans les territoires occupés".

Le porte-parole du secrétaire général, Jamal Rushdi, a déclaré que "le large vote en faveur de cette résolution reflète le rejet par l'opinion publique internationale des décisions des autorités d'occupation d'interdire l'UNRWA et de mettre fin à son rôle dans les territoires palestiniens, et montre une profonde préoccupation concernant l'effondrement complet des opérations de réponse humanitaire à Ghaza si le rôle de l'UNRWA prend fin dans la bande (comme le souhaite l'occupation)".

Cette mesure intervient en réponse à la décision de l'entité sioniste d'interdire le travail de l'UNRWA à partir de la fin janvier prochain, et à d'autres obstacles auxquels les agences des Nations Unies ont été confrontées dans leur travail de secours à Ghaza au cours de l'année écoulée.

La résolution exprime également "une profonde préoccupation face à la situation humanitaire catastrophique dans les territoires palestiniens occupés" et appelle l'entité sioniste à "remplir ses obligations et à ne pas opposer d'obstacles à l'exercice par le peuple palestinien de son droit à l'autodétermination".

De hauts responsables des Nations Unies et du Conseil de sécurité décrivent l'UNRWA comme l'épine dorsale de la réponse humanitaire à Ghaza.