Le budget ordinaire approuvé pour 2025, d'un montant de 3,72 milliards de dollars, représente une augmentation d'environ 1 million de dollars par rapport à la proposition faite en octobre par le Secrétaire général à la Cinquième Commission de l'Assemblée, chargée des questions administratives et budgétaires.
Il comprend également des ajustements techniques suite à l'adoption d'autres résolutions et décisions par les organes intergouvernementaux de l'ONU depuis la présentation du projet de budget.
Le budget ordinaire finance les programmes de l'ONU dans des domaines clés, notamment les affaires politiques, la justice et le droit internationaux, la coopération régionale pour le développement, les droits de l'homme et les affaires humanitaires, ainsi que l'information publique.
En outre, l'ONU dispose d'un budget distinct pour les opérations de maintien de la paix, dont le cycle fiscal s'étend du 1er juillet au 30 juin, tandis que le cycle du budget ordinaire s'aligne sur l'année civile.
Dans une action distincte, l'Assemblée générale a adopté le Programme d'action en faveur des pays en développement sans littoral pour la décennie 2024-2034, qui vise à relever les défis particuliers auxquels sont confrontées les nations qui n'ont pas d'accès direct à la haute mer.
Les pays en développement sans littoral (PDSL) sont confrontés à des obstacles considérables en matière de commerce et de développement, car ils dépendent des pays de transit, ce qui entraîne des coûts commerciaux plus élevés, des retards et une compétitivité réduite sur les marchés mondiaux.
Le programme d'action définit cinq priorités: promouvoir une croissance économique durable grâce à l'innovation et à la transformation structurelle, renforcer l'intégration commerciale régionale, améliorer la connectivité des transports, renforcer la résilience climatique et garantir des stratégies de mise en œuvre efficaces.
Le nouveau cadre s'appuie sur le programme d'action de Vienne (2014-2024) et le programme d'action d'Almaty (2003), qui ont jeté les bases de la lutte contre les obstacles persistants auxquels sont confrontés les pays en développement sans littoral.