Répondant aux questions des journalistes lors d'une conférence de presse consacrée au bilan de la diplomatie algérienne en 2024, M. Attaf a fait savoir que la reconnaissance par la France des crimes de génocide commis en Algérie "a plusieurs symboliques historiques, et non pas une seule symbolique", affirmant que le dossier de la mémoire entre l'Algérie et la France "n'est pas clos, mais il y a plutôt un nouveau développement".
Il a annoncé que "le dossier de la criminalisation de la colonisation, dans sa dimension internationale, sera sur la table de l'UA en février prochain".
S'agissant de la campagne française contre l'Algérie, M. Attaf a précisé que la réponse du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, "est suffisante", affirmant que ces tentatives françaises qui ne sont pas les premières, en effet, seront vouées à l'échec "grâce à notre résilience et à la résilience du peuple algérien".
Par ailleurs, M. Attaf a réaffirmé que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, avait ordonné la révision de l’Accord d'Association Algérie-UE, "clause par clause", étant désavantageux pour l’économie nationale.
"Il y a deux catégories de préoccupations entre l’Algérie et l’UE, la première concerne le volet commercial, d'autant que les européens se plaignent de ce qu’ils qualifient de +complexités administratives+, et c’est le cas pour nous aussi".
Concernant le deuxième volet "l’Accord est désavantageux pour l’Algérie, et qui accuse un grand déséquilibre", a déploré M. Attaf, soulignant que ledit accord "est très dommageable pour l’économie algérienne, et c’est ce que nous avons dit aux Européens".
"C’est le président de la République, qui a ordonné la révision de cet Accord +clause par clause+, étant désavantageux pour l’économie nationale", a-t-il assuré.