Présidant un débat public du Conseil de sécurité au niveau ministériel sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, M. Attaf, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a souligné que "le cessez-le-feu à Ghaza ne sera complet et pérenne qu'en s'appuyant sur un processus politique constructif, éclairé, résolu et sincère visant en priorité à parvenir, dans les meilleurs délais, à un règlement définitif de la question palestinienne, conformément à la solution à deux Etats, acceptée par la communauté internationale".
Il a affirmé, dans ce sens, que l'Algérie, sous la direction du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et conformément à ses instructions, continuera à assumer son rôle et à participer à tous les efforts internationaux visant à "répondre aux besoins humanitaires du peuple palestinien dans la bande de Ghaza dès la levée du blocus inique qui lui est imposé, et ce, en contribuant aux efforts de secours, en apportant de l'aide pour la construction d'hôpitaux de campagne dès que les conditions le permettront, mais aussi en continuant à soutenir l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), qui a été accusé à tort, diffamé et menacé, sans perdre sa raison d'être".
De plus, l'Algérie soutiendra et appuiera "le processus de réconciliation et d'unité nationale palestinienne, un processus qui demeure une nécessité absolue et qu'il importe de mener à bien pour mettre fin aux divisions dont le peuple palestinien a pâti", a poursuivi le ministre d'Etat.
Enfin, l'Algérie œuvrera à "renforcer la solution à deux Etats consacrée par la légalité internationale, en œuvrant à préserver les fondements de l'établissement de l'Etat palestinien indépendant et souverain, en favorisant son admission comme membre de plein droit à l'ONU et en encourageant les reconnaissances internationales à son égard en prévision de la conférence internationale qui devrait se tenir la mi-2025", a précisé M. Attaf.