"Bafoués ou restreints, les droits humains des femmes sont menacés. Des atrocités séculaires, violence, discrimination et inégalités économiques, continuent d'accabler les sociétés", indique le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un message à la veille de la Journée internationale des femmes, célébrée le 8 mars de chaque année.
Dans son message, M. Guterres fait observer que de nouvelles menaces, comme les algorithmes qui véhiculent les stéréotypes, "créent des inégalités dans les espaces en ligne, ouvrant la voie à de nouvelles formes de harcèlement et d'abus", précisant qu'au lieu d'observer une généralisation de l'égalité des droits, "nous assistons à la banalisation de la misogynie".
A cet égard, il appelle à "combattre ces outrages" et continuer d'œuvrer pour que les femmes et les filles disposent des mêmes chances que les hommes, soulignant que les sociétés égalitaires "sont plus prospères et plus pacifiques, et constituent le fondement du développement durable".
Cette année, la Journée internationale des femmes, coïncide avec la célébration de 30 ans d'avancées et de progrès réalisés depuis la conférence historique des Nations Unies organisée à Pékin, rappelle M. Guterres.
Il appelle en outre, à agir pour débloquer des financements afin que les pays puissent investir dans l'égalité, pour assurer l'égalité d'accès à des emplois décents, pour renforcer et appliquer les lois visant à mettre fin à toutes les formes de violence contre les femmes et les filles, et garantir la pleine participation des femmes à la prise de décision, notamment dans le domaine de la consolidation de la paix, entre autres.