"Nous, prisonniers politiques sahraouis du groupe Gdeim Izik, condamnons toutes les formes de répression et d'intimidation exercées par l'occupant marocain contre notre vaillant peuple", ont-ils écrit dans une déclaration, dénonçant "les violences physiques" et "le siège imposé" aux domiciles des militants sahraouis.
Ces pratiques visent à "faire taire ces voix", à "imposer le statu quo", à "contourner le droit de notre peuple à la liberté et à la dignité" et à "perpétuer l'occupation", ont-ils souligné.
Affirmant leur solidarité avec les militants des droits de l'homme et résistants sahraouis qui luttent pour l'exercice du droit à l'autodétermination, les prisonniers sahraouis du groupe "Gdeim Izik" ont réitéré, dans cette déclaration, leur appel à la communauté internationale pour "la protection du peuple sahraoui de l'oppression exercée sur lui par l'occupant marocain" à travers "l'élargissement du mandat de la Minurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) pour y inclure la surveillance des droits de l'homme dans les territoires occupés".
Ils ont rendu hommage, à l'occasion, à leurs compagnons de combat qui, malgré toutes les souffrances, les restrictions, les intimidations et les violences, ont continué à croire que la poursuite de la lutte est "la seule voie pour atteindre l'objectif pour lequel le peuple sahraoui a consenti tous ces énormes sacrifices pendant un demi-siècle".
"Nous saluons cette résistance et cette persévérance dont nous tirons la force pour faire face à toutes les politiques répressives que nous subissons dans les prisons marocaines", ont-ils ajouté.
Les prisonniers politiques sahraouis du groupe "Gdeim Izik" ont exhorté, dans ce contexte, la communauté internationale, notamment l'ONU, à "faire pression sur le Maroc pour qu'il mette fin à l'occupation du Sahara occidental, qu'il se conforme au droit international et respecte le droit du peuple sahraoui à la liberté, à l'indépendance et à l'autodétermination".
Il y a quelques jours, l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits humains a condamné "fermement" la poursuite du harcèlement, de la surveillance et des restrictions à l'encontre des défenseurs des droits humains au Sahara occidental, exhortant les autorités marocaines d'occupation à "mettre fin à la répression".