Intervenant à l'ouverture des travaux de la 5e session du Comité de liaison de la Dorsale transsaharienne à fibre optique (CLDT), en présence de représentants des pays africains concernés, le représentant du ministère a mis en avant "l'engagement de l'Algérie en faveur de la concrétisation de ce projet", rappelant, à cet égard, "le parachèvement des travaux de déploiement de près de 2600 km de fibre optique reliant Alger à In Guezzam, outre l'extension d'une autre ligne jusqu'à la wilaya de Tindouf".
Ces deux dernières années, l'Algérie a également doublé sa capacité de bande passante internationale avec l'entrée en service d'un câble sous-marin, a-t-il ajouté, soulignant, dans ce sens, l'importance de ce projet stratégique transsaharien, qui constitue, a-t-il dit, "un modèle de partenariat réussi entre les pays africains".
"Le projet a vocation à créer une dynamique technologique favorisant l'émergence d'une économie numérique dans les pays concernés à même de contribuer au développement du commerce électronique sur le continent et des services financiers en ligne et à l'amélioration du climat des affaires", a expliqué M. Bara.
De son côté, le Secrétaire général du CLDT, Mourad El Alia, a indiqué que cette session permettra de "discuter de l'état d'avancement des travaux du projet et des contraintes rencontrées".
L'Algérie compte, à travers ce projet, "mettre à profit le câble sous-marin reliant Alger et Valence (Espagne) pour favoriser l'accès des Algériens à internet et permettre ensuite aux pays africains ne disposant d'aucune bande côtière de bénéficier des mêmes services".
Le projet de Dorsale transsaharienne à fibre optique reliant l'Algérie, le Niger, le Nigeria, le Tchad, le Mali et la Mauritanie s'inscrit dans le cadre de l'initiative du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (NEPAD).