ANI - Le député Gebran Bassil, après sa rencontre avec le patriarche maronite le cardinal Béchara Boutros Rahi, a déclaré : "Certains pourraient sortir et dire que Bassil implore et demande un rendez-vous et qu'on ne le lui donnera pas... L'histoire n'est pas là... Nous resterons en contact avec tous pour présenter un document avec des idées précises. Si nous nous y engageons, cela nous donnera une chance sérieuse pour tenir des sessions d'élection réelles. La crainte ne découle pas des nouvelles normes. Le pire est de se familiariser avec le vide présidentiel... De toute façon, la concurrence démocratique reste préférable au vide et il faut séparer le dossier présidentiel de tout autre élément extérieur ou intérieur." Il a poursuivi : "Laissons les formalités de côté... S'il y a un résultat garanti concernant les sessions et les séances successives, nous devons faciliter les faits, pas les compliquer... Il y a deux groupes qui bloquent et il faut retirer les prétextes et lancer une nouvelle invitation aux forces concernées, notamment les chrétiens, pour qu'ils unissent leur position ». Et Bassil de rappeler : « Après le 7 octobre, nous avons entrepris un mouvement et nous avons vu dans cette phase qu'il y a de nouvelles initiatives. Donc, nous faisons des efforts pour un consensus sur un président de consensuel, sur la base de deux conditions : la construction de l'Eacute;tat et la protection du Liban. Et de telles personnes existent si nous voulons vraiment élire un président ». Il a ajouté : "Nous commençons notre mouvement depuis le siège patriarcal, ce qui est évident et naturel, et nous avions anticipé le vide il y a deux ans en informant le patriarche Rahi que nous n'étions pas candidats à la présidentielle pour faciliter les choses. Je lui ai demandé de nous rassembler en tant que responsables chrétiens pour être proactifs plutôt que de réagir, mais les autres parties n'ont pas répondu."   Bassil a conclu : "Lors de la nomination de Jihad Azour, j'ai informé le patriarche Rahi que nous devions avoir un plan pour le lendemain s’ils bloquaient le quorum et que le vide persistait. En outre, ce qui s'est passé avec la procureure générale du Mont-Liban est une violation, contre la loi et contre la lutte anti-corruption. Certains ne comprennent pas l'ampleur du danger et se réjouissent de ce qui a eu lieu comme si c'était un coup porté au CPL. Mais c'est un coup porté aux déposants et à tous ceux qui essaient d'éviter que cette expérience de vol de nos argents ne se répète... En tant que société, nous devons comprendre ce qui se passe."      ===============D.CH.