Mieux communiquer, mieux vivre…

Se faire un vœu à soi-même, c’est s’octroyer un moment de respect et d’amour inconditionnel. Ce n’est pas un acte de narcissisme, mais plutôt un acte d’acceptation de soi et donc d’affirmation de soi.

C’est le moment d’envoyer nos vœux, nos vœux les plus sincères, par écrit, de vive voix, en cadeaux, en gestes, en attentions, en messages, en commentaires… aux proches, moins proches, amis, voisins, clients… On en reçoit tout autant !
Et pourquoi ne pas nous souhaiter ces vœux à nous-même par nous-même ?!
C’est à cela que je vous invite aujourd’hui ! Je vous invite à vous l’offrir et à en profiter solennellement !
Se souhaiter une bonne année à soi-même est un acte profond de bienveillance.
Au début de chaque année, l’air est empli de résolutions et de promesses faites aux autres, comme un élan collectif pour entamer une nouvelle page. On se dit qu’il est temps de changer, de s’améliorer, de viser plus haut. La pression de ces résolutions sociales ou personnelles peut parfois être étouffante, comme un poids invisible que l’on doit porter. Et si, cette année, nous décidions d’inverser la tendance et de nous accorder un moment, juste à nous-même, pour poser un vœu sincère, sans jugement, sans obligation ?!?
Se souhaiter une bonne année à soi-même me paraît essentiel. Je le comprends aujourd’hui, je le sens, j’en ai envie et le vis. J’aimerais que vous le testiez et l’appréciiez à votre tour…
Il est facile de se laisser emporter par le tourbillon des attentes extérieures. Nous passons notre temps à répondre aux demandes des autres, à nous adapter, à essayer de plaire, à remplir des cases qui ne correspondent parfois pas à nos véritables désirs. Dans ce flot incessant, avons-nous pris le temps de nous arrêter et de nous adresser un vœu de bienveillance ? De nous souhaiter, sincèrement, une année paisible et remplie de douceur ?
Se faire un vœu à soi-même, c’est s’octroyer un moment de respect et d’amour inconditionnel. Ce n’est pas un acte de narcissisme, mais plutôt un acte d’acceptation de soi et donc d’affirmation de soi.
Trop souvent, nous négligeons ce lien intime que nous avons avec nous-même. À force de vivre dans un monde où il faut constamment performer, nous oublions parfois que la première personne à qui nous devrions offrir du temps, des mots de soutien et de reconnaissance, c’est nous-même.
Ce que je vous propose, c’est un vœu sans pression : bienveillance, non perfectionnisme !
Le vœu à soi-même ne doit pas être un moment de culpabilité, où l’on se dit : «Cette année, je vais enfin y arriver !». Ce n’est pas l’heure des grandes résolutions où l’on se promet de devenir quelqu’un d’autre, de changer ses habitudes du jour au lendemain ou d’atteindre des objectifs irréalistes. Bien au contraire, le vœu à soi-même devrait être dénué de toute pression.
Il s’agit simplement de se souhaiter ce que l’on mérite de mieux : de la tranquillité, de la paix intérieure, de l’amour propre. Se dire «bonne année» à soi-même, c’est se permettre de rêver tout en restant ancré dans la réalité. C’est accepter que l’on n’est pas parfait, que nous avons nos défauts et nos failles, et que cela ne nous empêche pas de mériter une année sereine. Ce vœu à soi-même est un geste de gentillesse et de délicatesse, une invitation à traverser l’année avec plus de bienveillance, en lâchant prise sur la perfection. C’est un pas vers le mieux communiquer et le mieux vivre avec nous-même !
Il s’agit là d’une démarche de communication intime et positive avec soi-même, pour instaurer une relation de plus en plus saine avec soi-même. Ce vœu de bonne année devient, en ce sens, un acte de communication profonde et positive avec notre propre être. Cela commence par s’écouter. Nous avons tous ces petites voix intérieures, souvent critiques, qui nous rappellent nos défauts, nos erreurs, nos manques. Pourquoi ne pas aussi écouter cette voix douce et apaisante qui nous dit que nous avons tout ce qu’il faut pour vivre une année paisible ?
Le vœu de «bonne année» à soi-même est un acte de paix, comme une promesse silencieuse de se traiter avec respect, même dans les moments de doute. Il ne s’agit pas de se fixer des objectifs précis, mais de se donner la permission d’être heureux, sans conditions, simplement en étant soi-même. C’est un acte de reconnaissance envers nos propres efforts, même s’ils ne sont pas toujours visibles ou appréciés par les autres. Le plus important est que ces efforts soient valorisés et validés par nous-même.
Ce vœu à soi-même n’est pas un vœu de perfection, mais de calme et de compréhension. Ce n’est pas se promettre de «changer» quelque chose à tout prix, mais simplement de s’accepter comme nous sommes. C’est dire : «Je suis humain, et je mérite de vivre cette année avec sérénité, de prendre soin de mon esprit, de mon corps, de mon cœur».
Cette chronique est une continuité de ma chronique précédente qui parle de s’offrir «la paix intérieure» en cadeau de fin d’année. Pour ce faire il nous faut réaliser et mesurer l’importance de démarrer l’année dans une communication sereine avec soi-même.
Commencer l’année en se faisant un vœu positif est un moyen de se libérer des attentes irréalistes et de la pression sociale. Si l’on apprend à se parler avec bienveillance, à se traiter avec indulgence, la façon dont on interagit avec les autres en sera transformée. Lorsque nous nous offrons à nous-mêmes des mots de réconfort, nous cultivons une relation solide avec nous-mêmes, et cette relation intérieure devient le fondement de toutes nos interactions extérieures.
Se souhaiter une bonne année à soi-même permet de démarrer l’année en toute légèreté. C’est l’occasion de laisser derrière soi les lourdeurs du passé, d’accepter ce que l’on a traversé et d’ouvrir la porte à de nouvelles possibilités, sans attente excessive. En prenant ce temps pour soi, on se libère de l’idée qu’il faut absolument tout changer, tout réussir. Au contraire, on choisit de s’accueillir tel que l’on est, avec toutes nos contradictions, nos forces et nos fragilités. Ce n’est pas un vœu pour «être meilleur», mais un vœu pour «être en paix» avec ce que nous sommes.
Je vais vous accompagner à le faire de manière simple et sincère, et surtout efficace :
1. Préparer ce moment
Choisissez un moment calme, comme le matin tôt, ou lors d’une pause tranquille. Créez un environnement apaisant, lumière douce, bougie, musique calme pour vous concentrer pleinement sur vous-même.
2. Les mots à utiliser
Formulez un vœu doux, sans exigence. Par exemple :
• «Je me souhaite une année sereine, pleine de bienveillance et de calme».
• «Je choisis de me traiter avec douceur, d’accepter mes imperfections, d’avancer sans pression et de ne jamais me comparer».
• «Je me promets d’écouter mes besoins et de prendre soin de moi».
3. L’écrire à soi-même
Écrire votre vœu renforce l’intention. Un exemple :
«Chère moi, je te souhaite une année pleine de paix intérieure. Je te promets d’être gentille avec toi, de lâcher prise sur la perfection et de t’offrir de l’amour à chaque instant».
4. Renforcer l’intention
Relisez votre vœu régulièrement ou créez un rituel : méditez sur cette intention ou écrivez une phrase chaque jour. Cela vous aidera à garder ce lien positif avec vous-même tout au long de l’année.
5. Réengagement pendant l’année
Lors des moments difficiles, rappelez-vous ce vœu : «Je mérite bienveillance et sérénité». Cela vous permettra de revenir à la paix intérieure chaque fois que vous en aurez besoin.
Pour moi, se souhaiter une bonne année est un acte d’amour et de liberation…