ReKrute dévoile les tendances RH 2024. Le marché de l’emploi marocain a progressé de 3% avec 60.869 postes ouverts l’an dernier. C’est ce qu’il ressort des dernières statistiques. Les centres d’appel et le secteur bancaire/financier demeurant les piliers de l’emploi. Le tourisme poursuit sa croissance compte tenu des programmes d’investissements engagés. Les métiers du commerce, de l’informatique et de la finance restent en tête de liste, avec l’entrée du tourisme dans le top 5 des fonctions les plus recherchées.
Les 3% des postes ouverts correspondent essentiellement à de nouveaux secteurs et fonctions, amorçant la relance économique. Les postes ouverts sont passés, en effet, de 59.096 en 2023 à 60.869 en 2024. Du côté des recruteurs, ces derniers préfèrent toujours les profils ayant entre 3 à 4 ans d’expérience, tandis que le niveau bac+5 reste un critère de choix pour 55% des offres.
En 2024, les centres d’appel maintiennent le cap en tête de peloton avec 19% des postes ouverts. Le secteur banque/finance suit avec 14%, malgré une légère baisse par rapport à l’année précédente. Le secteur du tourisme affiche une progression remarquable, atteignant 13% contre 9% en 2023. Selon les tendances recueillies par les équipes de la plate-forme, «ces recruteurs préfèrent les profils ayant entre 3 à 4 ans d’expérience tandis que le niveau bac 5 reste un critère de choix pour 55% des offres». En fait, ces évolutions sont justifiées par une demande soutenue liée à la digitalisation, à l’automatisation et à une économie en mutation. Le secteur de l’IT a par contre affiché une baisse de 3 points.
Le léger recul des recrutements au niveau des call center, passant de 20% en 2023 à 19% en 2024, correspond à une stabilisation du secteur en réponse à des processus d’automatisation, notamment.
En revanche, la baisse plus marquée du secteur banque/finance s’explique par une rationalisation des activités et une digitalisation plus accrue.
La forte croissance dans le secteur du tourisme confirme la capacité du Maroc à récupérer rapidement après les perturbations liées à la crise sanitaire liée à la pandémie Covid-19. L’évolution favorable des secteurs de l’automobile, de la pharmacie/santé et de la comptabilité/audit traduit cette diversification économique durable et orientée vers des secteurs stratégiques capables de capter des investissements et de renforcer la compétitivité internationale du pays. Enfin, la présence de nouveaux entrants comme le service public signe une volonté de modernisation des administrations.