Jalousie et Postpartum sont les deux thématiques retenues pour la septième édition de Ciné-Psy Maroc prévue les 21 et 22 février à Casablanca.

Ces deux sujets sont en effet des déclencheurs de malaises personnels et sociétaux. « Ces sujets tabous dans beaucoup de sociétés à travers le monde méritent d’être discutés, débattus et vulgarisés aux yeux du grand public », relève-t-on des organisateurs. S’agissant de la jalousie, elle représente, selon les organisateurs de Ciné-Psy Maroc 2025, un secret de polichinelle auquel on n’accorde pas grande importance, mais qui peut mener vers une véritable maladie psychologique, corrosive et destructrice.

« Il s’agit de parler, sans tabou et d’échanger sur l’émotion de la jalousie, pour mieux la comprendre et cerner les raisons et les mécanismes de sa transformation en pathologie nécessitant traitement et suivi », apprend-on. D’éminents professionnels de la santé mentale (psychiatres, psychanalystes, psychologues et sociologues) ont concocté pour l’occasion un programme, riche et diversifié , avec des séances de projection de supports audiovisuels, en plus de débats ouverts, le tout dans un écrin qui se prête magnifiquement bien à cet exercice en l’occurrence le cinéma Ritz de Casablanca. En parallèle, le débat autour du postpartum sera ouvert la matinée du samedi 22 février au service maternité de l’Hôpital Harrouchi Ibnou Rochd.

L’occasion étant d’échanger autour des traumatismes physiques et psychologiques que le postpartum peut engendrer. « Sujet encore tabou, mais banalisé car considéré très normal, le postpartum représente un véritable traumatisme pour le corps de la femme et peut se transformer en un traumatisme psychologique qui empoisonne sa vie et l’empêche de profiter de sa maternité et de sa vie », expliquent les organisateurs. Au programme : projections visuelles et débats entre public et professionnels de la santé. Rappelons que Ciné-Psy Maroc est fondé par Boushra Benyezza, psychanalyste, psychothérapeute et art-thérapeute durant 16 ans au centre psychiatrique Ibnou Rochd. Elle est engagée depuis des années pour la cause des personnes atteintes de troubles mentaux. Actuellement responsable de l’espace psycho-social au service maternité hôpital Harrouchi, Boushra Benyezza est motivée par le soutien des personnes en souffrance mentale et ayant pleine conscience de la stigmatisation, de la marginalisation et du tabou dont souffrent ces personnes.