Cet événement concerne la surveillance des ressources en eau panafricaines et le partage de données à l’aide des sciences et technologies nucléaires, au profit de la région d’Afrique.
Collaboration : 120 experts venant de plusieurs pays prennent part durant trois jours à une rencontre organisée à Rabat par le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN). Axé sur la surveillance des ressources en eau panafricaines et le partage de données à l’aide des sciences et technologies nucléaires, au profit de la région d’Afrique, ce workshop a l’ambition de renforcer la collaboration panafricaine dans le domaine.
Identifier et développer des collaborations panafricaines pour renforcer les capacités régionales en matière d’évaluation et de gestion durable des ressources en eau en Afrique en s’appuyant sur les techniques nucléaires. C’est l’objectif d’un workshop organisé du 14 au 16 janvier à Rabat par le Centre national de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN). Cet événement concerne ainsi la surveillance des ressources en eau panafricaines et le partage de données à l’aide des sciences et technologies nucléaires, au profit de la région d’Afrique. Il est organisé en étroite collaboration avec la fondation américaine CRDF Global (Civilian Research and Development Foundation) et en partenariat avec le Département d’Etat des Etats-Unis d’Amérique, le département de la sécurité énergétique et le zéro émission nette du Royaume-Uni, ainsi qu’avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).
«Cette manifestation scientifique s’inscrit dans le cadre du dialogue soutenu sur les utilisations pacifiques (SDPU), visant à promouvoir les sciences et technologies nucléaires dans les secteurs socio-économiques, notamment l’eau, l’environnement, l’alimentation et la santé, tout en s’alignant sur les Objectifs de développement durable des Nations Unies», rapportent les organisateurs. En outre, cette rencontre offre, selon la même source, un cadre de développement de la coopération régionale et internationale liée au domaine de l’eau.
Le programme de ce workshop comprend une série de présentations suivies de débats et discussions portant sur les besoins, les perspectives et les défis liés aux ressources en eau en Afrique, ainsi que sur leur gestion grâce aux techniques nucléaires et isotopiques. Plus de 120 participants y prennent part.
Ces experts proviennent de 25 pays africains, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Australie, de l’Autriche, de l’Italie et de la Suisse, comprenant des responsables gouvernementaux de haut niveau, des scientifiques et des gestionnaires spécialisés dans la gestion des ressources en eau, ainsi que des représentants d’organisations régionales et internationales impliquées dans le secteur de l’eau.
Comme le souligne la même source, le Cnesten accorde une importance centrale au développement et à la promotion des techniques nucléaires et isotopiques dans le secteur de l’eau, afin de contribuer à une meilleure connaissance pour une gestion durable et responsable des ressources hydriques au Maroc. «A travers cette manifestation scientifique, le Cnesten conforte son positionnement à l’échelle régionale et internationale dans le domaine de la gestion des ressources en eau à l’aide des techniques nucléaires, eu égard à sa reconnaissance en tant que Centre d’excellence dans cette thématique par l’AIEA et l’Accord intergouvernemental de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA) », conclut la même source.