Le constructeur britannique d’automobiles de luxe Bentley a annoncé, jeudi dernier, repousser de 5 ans son objectif, initialement fixé à 2030, de ne plus proposer que des modèles 100% électriques à son catalogue. L’ambition du groupe est désormais de construire «uniquement des voitures entièrement électriques à partir de 2035», a affirmé le directeur général de la marque, Frank-Steffen Walliser, dans un communiqué. Le constructeur s’était jusqu’alors engagé à expurger son catalogue ses modèles hybrides et à combustion d’ici à 2030. Bentley, qui fait partie du groupe allemand Volkswagen, a par ailleurs annoncé que sa première automobile de luxe totalement électrique, un SUV, serait lancée en 2026. Cette voiture sera produite sur son site historique de Crewe, en Angleterre, où il emploie 4.000 personnes et qui regroupe toutes ses activités, du dessin à la production en passant par la recherche et développement et l’ingénierie. Cette nouvelle voiture devra se positionner entre les modèles électriques de luxe déjà présents sur le marché comme les surpuissantes berlines EQS de Mercedes, l’i7 de BMW, l’E-tron GT d’Audi, ou encore le coupé Spectre, le tout premier modèle de Rolls-Royce (propriété de BMW) qui compte rayer les véhicules à combustion de son catalogue d’ici fin 2030. Le chinois Hongqi («drapeau rouge»), la marque des dirigeants chinois, connue pour avoir transporté le président Mao Zedong, compte pour sa part lancer une dizaine de modèles électriques de luxe en Europe au cours de cinq prochaines années, en misant sur des tarifs moins élevés.