Casablanca Events et Animation (CEA), en collaboration avec le Conseil de la ville de Casablanca et la Chambre de l’artisanat de la région de Casablanca-Settat, s’apprête à célébrer Id Yennayer, le Nouvel An amazigh 2975, avec une programmation foisonnante et variée.
Selon un communiqué de CEA, cette célébration, prévue du 11 au 14 janvier courant, investira plusieurs lieux emblématiques de la métropole, offrant une série d’activités mettant à l’honneur la richesse culturelle et artistique de la tradition amazighe.
Les festivités débuteront le dimanche 12 janvier au Jardin des Arènes du quartier Maârif. Le public pourra y découvrir deux performances de danses traditionnelles amazighes : Ahwache Awd Tiznit, représentant l’authenticité du Souss, et Ahwache Aawad Imentouga, incarnant la vitalité des traditions de la région d’Ihahan, indique la même source.
Le lendemain, lundi 13 janvier, poursuit le communiqué, le Complexe culturel Abdellah Guennoun, dans le quartier d’Aïn Chock, accueillera une soirée musicale exceptionnelle. Parmi les artistes présents, le groupe Oudaden, pilier de la musique amazighe du Souss, interprétera ses mélodies envoûtantes.
Le programme sera également marqué par la présence de Fatima Tihihit Titrit, une chanteuse renommée pour son interprétation poignante, et Raïs Aarab Atigui, maître incontesté de l’art des rwaiss, cette musique traditionnelle qui puise ses racines dans le Souss.
Le mardi 14 janvier, les célébrations culmineront avec plusieurs évènements. À la Place Rachidi, une soirée réunira quatre figures de la scène musicale amazighe : le groupe Ahwach Tazouit, ambassadeur des traditions du Souss, Kaoutar Berrani, talentueuse chanteuse issue du Rif, Fatima Tamanart, dont la voix incarne la profondeur du Souss, et Abdelaziz Ahouzar, figure incontournable de la musique du Moyen Atlas.
Le Jardin Sbata accueillera, dans la même journée, une exposition d'artisanat, un moment ponctué de danses folkloriques de différentes troupes traditionnelles. Le public aura rendez-vous avec Ahidous et la troupe féminine Ahwach Tafraout.
En parallèle, l’esplanade du Complexe culturel Mohamed Zefzaf proposera une programmation éclectique mêlant danses et musiques traditionnelles et modernes. Le public pourra y admirer Ahwache Timgharin Ameln, danse emblématique de Tafraoute, Tifawine Souss, groupe représentant Taroudant, et Ahidous Ayt Warayn, porte-drapeau des traditions du Moyen Atlas.
Les musiciens Aarab Atigui, Saida Titrit, icône de la musique contemporaine de l’Atlas, et le groupe Tafsut Band, figure montante de la scène moderne du Souss, viendront enrichir cette soirée.
Le communiqué de Casablanca Events et Animation fait savoir aussi que du samedi 11 au mardi 14 janvier, un village d’artisanat s’installera à la Place Rachidi, mettant en lumière le savoir-faire ancestral des artisans marocains. Les visiteurs pourront y découvrir des créations uniques telles que tapis, bijoux, poteries et autres objets d’exception, témoins de la richesse des traditions amazighes.
Bouillon de culture
Découverte
Le Centre national des études et des recherches sur le patrimoine subaquatique, relevant du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication a annoncé la découverte des épaves de deux navires archéologiques au large de la ville d'El Jadida.
Cette découverte s'inscrit dans le cadre d’un programme de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, qui vise à découvrir de nouveaux sites archéologiques subaquatiques et à procéder à la documentation archéologique d'autres sites déjà découverts, fait savoir le Centre. Il s'agit des épaves de deux navires en métal, l’un près de la plage de la ville d’El Jadida et l’autre à proximité de l’entrée du port, ajoute la même source. Selon les premières descriptions des épaves, ces navires datent probablement de la seconde moitié du 19e siècle, période d'apogée des activités de l'ancien port d’El Jadida, considéré à l'époque comme l'un des principaux ports commerciaux du Maroc.
Les données historiques et les cartes maritimes font état de plusieurs accidents maritimes à l’entrée du port d'El Jadida, qui ont entraîné le naufrage de plusieurs navires, dont "l'Alcyne", "Le Papin", "Le Maroc", "La Marne" et "L'Amazone".
Ces accidents sont principalement dus à la difficulté d'accès au port, en particulier avant la construction des brise-lames, ainsi qu'aux conditions météorologiques défavorables.