Sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, la 21e édition du MIM – Salon International du Textile s’est déroulée du 7 au 9 novembre 2024 à Casablanca. Organisé par l’AMITH et soutenu par l’AMDIE, l’événement a connu la présence du Ministre de l’Inclusion Economique, Younes Sekkouri, le Secrétaire d’État chargé du Commerce Extérieur, Omar Hejira, le Wali de Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, ainsi que le vice-président de la CGEM, M. Mehdi Tazi, et d’autres des responsables régionaux et du secteur privé.
Reconnu comme un carrefour d’opportunités et de collaboration pour les professionnels du textile, le MIM s’impose comme une plateforme incontournable, attirant plus de 150 exposants, majoritairement marocains. Le salon met en lumière l’excellence de la production textile marocaine, renforçant les échanges internationaux et valorisant le savoir-faire national.
Anass El Ansari, président de l’AMITH, a ouvert le salon en soulignant l’importance du textile pour le Maroc. Avec ses 220 000 emplois, dont 64 % occupés par des femmes, ce secteur génère 8 % du chiffre d’affaires industriel national. Il a aussi insisté sur la nécessité de diversification et de modernisation pour relever les défis mondiaux. « Le salon est un espace stratégique pour renforcer les partenariats, explorer de nouveaux marchés et promouvoir l’innovation » a-t-il assuré.
De son côté, Younes Sekkouri, a rappelé l’impact socio-économique du textile, notamment pour l’emploi des jeunes et des femmes en dehors des grandes métropoles. Il a évoqué l’engagement du gouvernement à investir dans ce secteur par des actions de soutien aux PME et un renforcement de la formation professionnelle pour atteindre 100 000 apprenants dans les années à venir. La transition vers une économie circulaire et durable constitue aussi un enjeu majeur pour ce secteur, avec des réformes législatives en cours.
Omar Hejira, a pour sa part, mis en avant la contribution du textile aux exportations, qui génère 46 milliards d’euros, faisant de cette industrie le deuxième secteur exportateur du pays après l’automobile. Il a annoncé un partenariat entre le ministère et l’AMITH visant à intégrer davantage de PME dans la chaîne de valeur d’ici 2026, pour une croissance de 20 % de la valeur ajoutée du secteur.
Mehdi Tazi, vice-président de la CGEM, a salué la résilience du textile marocain, qui représente environ 25 % des emplois industriels. Il a rappelé que le secteur, premier exportateur africain de textiles, reste un pilier industriel national, représentant environ 25% des emplois industriels. M. Tazi a insisté sur l’attractivité du Maroc pour les investisseurs grâce à la stabilité du dirham et aux infrastructures modernes, citant en exemple les récentes implantations de groupes internationaux. Il a également plaidé pour un renforcement de la chaîne de valeur locale, notamment via la production de matières premières et la création de marques marocaines.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par la signature de trois protocoles d’accord : un avec EURATEX pour la coopération industrielle avec l’Union Européenne, un avec Casa Moda Academy pour promouvoir la création et le développement académique, et un dernier avec le Centre Technique du Textile et de l’Habillement pour valoriser les marques marocaines. Le salon s’est conclu par un défilé de mode organisé par les étudiants de Casa Moda Academy, qui ont dévoilé leurs créations sous le thème « Dayem », symbolisant l’ouverture vers de nouveaux marchés, la durabilité, la digitalisation, et la promotion du Made in Morocco.
Asmaa Loudni
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