Trois communiqués ont été émis hier par l'Association des magistrats tunisiens. Trois communiqués qui ressemblent à un cri de détresse. Ou un aveu d'échec cuisant. La justice tunisienne, nous dit-on, est en détresse. Elle est devenue une marionnette entre les mains du pouvoir exécutif, un outil de répression politique, une parodie de ce qu'elle devrait être : un pilier de l'État de droit.