Le Liban a annoncé vendredi 20 septembre la mort de douze personnes dans une frappe visant la banlieue sud de Beyrouth, Israël affirmant avoir tué le chef de l’unité d’élite du Hezbollah et d’autres hauts responsables du mouvement islamiste libanais.
Une source proche du Hezbollah a indiqué que le chef de la force Al-Radwan, l’unité d’élite du mouvement, Ibrahim Aqil, avait bien été tué dans ce raid.

Il s’agit de la troisième frappe sur la banlieue sud de Beyrouth revendiquée ou attribuée à Israël depuis que le 8 octobre, le Hezbollah a ouvert le front du sud du Liban contre Israël, « en soutien » au Hamas palestinien, dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza.
Ibrahim Aqil, alias Tahsin, était recherché par les Etats-Unis pour son rôle dans les attentats contre l’ambassade des Etats-Unis à Beyrouth en avril 1983, qui a tué 63 personnes, et contre les « Marines » américains en octobre 1983, qui avait tué 241 militaires.
Douze personnes ont été tuées et 59 blessées dans le raid israélien, selon le ministère libanais de la Santé.
Après les vagues d’explosions, attribuées à Israël, d’appareils de transmission utilisés par des membres du Hezbollah mardi et mercredi, les échanges de tirs se sont intensifiés depuis jeudi entre l’armée israélienne, qui a mené des dizaines de frappes dans le sud du Liban, et le mouvement islamiste.
L’armée sioniste a annoncé vendredi qu’environ 140 roquettes avaient été tirées du Liban vers Israël à la mi-journée. Le Hezbollah a revendiqué des tirs de roquettes sur plusieurs sites militaires israéliens, dont une base des renseignements.

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