L’écrivain algérien Kamel Daoud a remporté cette année la plus prestigieuse des récompenses littéraires françaises, le Prix Goncourt pour son roman Houris, comme viennent de l’annoncer les dix jurés en direct ce lundi du restaurant le Drouant, à Paris.

Favori dans les pronostics, Kamel Daoud l’a ainsi emporté au premier tour du scrutin face à ses trois concurrents : Gaël Faye (Jacaranda, Grasset), Hélène Gaudy (Archipels, L’Olivier) et Sandrine Collette (Madelaine avant l’aube, JC Lattès).

Dans Houris, roman paru dans le courant du mois d’août chez Gallimard, Aube, une jeune femme enceinte, raconte à la petite fille qu’elle attend le massacre de toute sa famille, une vingtaine d’années auparavant, au cours duquel des islamistes ont tenté de l’égorger, la laissant défigurée et muette. Un livre salué par la critique qui aborde sans tabou la guerre civile dans les années 1990 en Algérie.

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