L'Algérie a rejeté, samedi 11 janvier, les accusations « d'escalade » et « d'humiliation » de la France, après le renvoi vers Paris d'un influenceur algérien expulsé vers son pays par la France, et a dénoncé une « campagne de désinformation » à l'encontre de l'Algérie. Le ministère des Affaires étrangères algérien égratigne au passage « l'extrême droite revancharde et haineuse, ainsi que ses hérauts patentés au sein du gouvernement français ».

« L'Algérie n'est, d'aucune façon, engagée dans une logique d'escalade, de surenchère ou d'humiliation », a affirmé le ministère des Affaires étrangères algérien dans un communiqué. « L'extrême droite revancharde et haineuse, ainsi que ses hérauts patentés au sein du gouvernement français, mènent actuellement une campagne de désinformation, voire de mystification, contre l'Algérie », a-t-il ajouté.

Vendredi, le ministre de l'Intérieur français, Bruno Retailleau, a affirmé que « l'Algérie cherche à humilier la France ». « En gardant notre sang froid (...) on doit désormais évaluer tous les moyens qui sont à notre disposition, vis-à-vis de l'Algérie », a-t-il ajouté.

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