Un nouvel épisode de tensions. Israël a annoncé dimanche le report de la libération de 620 prisonniers palestiniens initialement prévue samedi, conditionnant leur remise en liberté au respect strict des termes de l'accord de trêve par le Hamas. Cette décision a immédiatement provoqué une réaction de la part du mouvement islamiste palestinien, qui accuse Israël de violer l'accord conclu.

Le porte-parole du Hamas, Abdelatif al-Qanou, a dénoncé une « violation flagrante » de la part d'Israël, accusant le Premier ministre Benyamin Netanyahou d'user de tactiques dilatoires pour retarder l'application de l'accord. Selon lui, ce report s'inscrit dans une stratégie de procrastination délibérée, rapporte Le Parisien.

Le cessez-le-feu en cours, dont la première phase doit s'achever le 1er mars, reste fragile. Samedi, en application de l'accord, le Hamas avait libéré six otages israéliens détenus à Gaza. Il s'agissait des derniers otages vivants prévus pour cette première phase de l'échange. Parmi eux, Hicham al-Sayed, un Bédouin israélien retenu captif depuis près de dix ans, a été remis à la Croix-Rouge en toute discrétion, contrairement aux autres otages qui ont été présentés en public.