Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Zied Dabbar a réclamé, ce lundi à Sousse, lors d’un rassemblement de solidarité avec la journaliste Chadha Haj Mbarek, la fin de l’application des lois et décrets-lois répressifs contre les journalistes, citant en exemple, le décret-loi 54, le code des télécommunications, et la loi antiterroriste.
“Les délits de presse et les erreurs journalistiques doivent être poursuivis au sens du décret-loi 115” a-t-il plaidé.
Le président du SNJT a formé l’espoir de voir la justice tunisienne répondre à la demande du syndicat de libérer la journaliste Chadha Haj Mbarek. « Le Syndicat clame toujours l’innocence de Chadha face aux accusations portées contre elle ».
Dabbar a aussi critiqué la poursuite de la mise en accusation des journalistes, en dehors des décrets -loi 115 et 116, et la criminalisation continue de certaines activités journalistiques passibles de peines de prison.
Il a rappelé que cette manifestation de solidarité avec Chadha est la quinzième organisée par le syndicat en soutien aux journalistes détenus au cours des sept derniers mois.
La chambre criminelle près le tribunal de première instance de Sousse a examiné, aujourd’hui, le dossier de l’affaire connue sous le nom de «Instalingo », où les accusés ont comparu devant le tribunal en état d’arrestation.

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