Le Mouvement Ennahda a appelé, mardi, à la libération de son secrétaire général et ancien membre du parlement dissous, Ajmi Lourimi.
Dans une déclaration publiée, mardi, le mouvement a précisé que son secrétaire général a été maintenu en état d’arrestation du 6 au 10 mars courant “sans aucun motif légal”.
Face à cette arrestation qu’il qualifie d’“arbitraire”, le mouvement a vivement critiqué “l’indifférence” du tribunal l’égard des demandes de remise en liberté formulées par les avocats.
Jeudi dernier, la chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer Ajmi Lourimi et Mossâab Gharbi (activiste au mouvement) devant la chambre criminelle compétente près le Tribunal de première instance de Tunis pour procès.
La Cour a également rejeté la demande de libération de Mossâb Gharbi, tout comme elle a ordonné de renvoyer Ajmi Lourimi pour motif d’omission de tenir informées les autorités compétentes de la commission d’une infraction terroriste dont il a eu connaissance.
Toujours dans la même déclaration, “Ennahda” a indiqué que les deux vice-présidents mouvement, Ali Larayedh et Noureddine Bhiri comparaîtront ce mardi de nouveau devant la justice.
Le premier sur fond de l’affaire dite procès de l’envoi des jeunes vers les foyers de tension alors que le second devrait répondre d’une publication qui lui a été attribuée via les réseaux sociaux.
Le mouvement tient à ajouter que Ali Larayedh refuse de comparaitre devant le tribunal en signe de protestation contre la décision de la justice de tenir les audiences du procès à distance.