La Fédération tunisienne de football a expliqué, ce mercredi 22 juin 2022, que la Ligue nationale de football professionnel n'a jamais envoyé de correspondances au gouverneur de Ben Arous à l'occasion de l'organisation de matches du championnat de Ligue 1.
La FTF a noté que la preuve est qu'aucune demande n'a été envoyée au gouverneur pour le derby de la capitale qui a été organisé le 19 juin 2022. Idem pour le match de demain entre le Club africain et le Club sportif sfaxien qui aura lieu au stade Agrebi à Radès.
Pareil pour la rencontre entre l'ESS et l'EST, la LNFP n'a pas envoyé non plus de correspondance au gouverneur Sousse.
Par contre, la FTF a noté que la LNFP a envoyé des correspondances à la salle des opérations centrale du ministère de l'Intérieur à la date du 17 juin 2022 ainsi qu'à la salle des opérations de la Protection civile. Le district de la sûreté nationale et la direction de la Cité nationale sportive ont reçu des correspondances à la même date.
Pour ces matches et d'autres, la LNFP n'a jamais reçu de réponse exigeant l'organisation d'une réunion de sécurité avant la rencontre entre l'ES Hammam-Sousse et l'ES Metlaoui.
La FTF a rappelé que la Ligue a toujours envoyé ses correspondances aux mêmes structures avant l'organisation des matches au stade Agrebi à Radès. Organiser une réunion de sécurité est une décision prise par les autorités compétentes.
La FTF a demandé dans un communiqué du gouverneur de Ben Arous de faire la différence entre la LNFP et la FTF. La partie chargée de l'organisation des matches du championnat est la LNFP et non la FTF, lit-on dans le même communiqué.
Pour rappel, le gouvernorat de Ben Arous a affirmé, ce mercredi, qu'il n'a pas été informé par la tenue au stade Hammadi Agrebi de Radès du match d'appui entre l'ES Hammam-Sousse et l'ES Metlaoui.
Dans un communiqué publié, mercredi, sur sa page officielle facebook, le gouvernorat a précisé que la fédération tunisienne de football ne l'avait pas informé du match et n'avait pas demandé de tenir une réunion de sécurité, comme l'exige la loi et comme c'était toujours le cas pour tous les matches du championnat et des compétitions sportives.
"En conséquence, il n'est pas possible d'organiser aucune rencontre sans tenir préalablement une réunion de sécurité", a ajouté le gouvernorat.