La vie et la mort dans «le Mort-vivant» de Mohamed MoallaPar Arselène Ben Farhat - Le roman de Mohamed Moalla حي ميت «LeMort-vivant» (2017, Sfax, 139 pages) est peu conventionnel dans sa forme et son contenu. D’abord, le personnage principal, Mokhtar, n’a aucun trait des héros classiques qui attirent le grand public avide d’aventures et de récits d’amour. En fait, il s’agit d’un personnage qui appartient à la classe populaire et qui mène une vie difficile. Il n’arrive pas aisément à satisfaire ses besoins élémentaires, ni à avoir un contact normal avec les gens. C’est qu’il exerce le métier de «gardien du cimetière» et de «fossoyeur» mal payé et mal vu. De plus, ses amis et ses proches ne lui rendent pas ...