
Un mois seulement avant son décès dans la nuit du 4 au 5 novembre 2014 à Paris, l’écrivain, poète et philosophe Abdelwahab Meddeb, confiait à Leaders sa chronique régulière, sous le titre de « Je vote ». D’une voix affaiblie, il nous appelait pour s’enquérir de la bonne transmission de sa chronique et s’assurer qu’aucune malencontreuse coquille n’ait échappé à sa vigilance.
Visiblement fatigué, il était resté très attentif aux élections, accroché à l’espoir de voir son camp démocrate l’emporter, appelant à voter Nidaa, contre Nahda et ses affidés. Son œuvre et sa pensée, d’une portée universelle, n’ont jamais cesser d’inspirer.
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