Face au décalage de rythme entre la création d’emplois et la croissance démographique et/ou l’accroissement du nombre des sortants des écoles et des universités, l’entrepreneuriat est avancé comme une panacée contre le chômage, les emplois précaires, les emplois disqualifiés, les activités économiques informelles. Mais peut-on transformer en entrepreneurs-es des personnes qui vivent dans de telles conditions souvent désastreuses non seulement au plan économique mais aussi psychologique et social ?
Le choix de miser sur l’entrepreneuriat pour traiter le problème du chômage et du sous-emploi suscite beaucoup de scepticisme et certains parlent d’«entrepreneurisme» ...