
Le numerus clausus en médecine (ou nombre fermé) a été mis en place en France en 1971. Le but avoué était d’agir sur la démographie médicale, autrement dit le nombre de médecins en exercice, afin de freiner l’accroissement jugé disproportionné des dépenses médicales, source présumée du déséquilibre des comptes de la branche maladie de la Sécurité sociale. Il s’agit, en gros, de limiter le nombre d’étudiants en première année de médecine et donc le nombre de médecins en fin de parcours et par suite l’offre de soins elle-même. Un demi-siècle plus tard, la branche maladie de la Sécurité sociale française continue d’enregistrer des déficits récurrents ...